Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Lens, des playoffs au barrage

Football.fr Publié le 24/05/2019 à 21h14, Mis à jour le 25/05/2019 à 00h08 Trois jours après s’être imposé sur le terrain du Paris FC, Lens a remis le couvert vendredi face à Troyes (2-1, a.p), au terme de son deuxième match de playoffs. Les Sang et Or affronteront Dijon (18e de Ligue 1) en barrage, pour une place dans l’élite du football hexagonal. Lens est passé par toutes les émotions ! D’abord devant, puis rattrapés et réduits à dix face à des Troyens revigorés, les hommes de Philippe Montanier ont su renouveler leur petit exploit de mardi face au Paris FC pour s’offrir le droit de disputer une finale "aller-retour" face au barragiste de Ligue 1. Ce vendredi, la performance des Nordistes a même été meilleure que la précédente, puisqu’ils ont su conclure avant d’en passer par une hypothétique séance de tirs au but (2-1, a.p).Les Sang et Or ouvrent la marque dès la 3e minute de jeu grâce à Gomis et gèrent ensuite tranquillement leur avantage, bien aidés par une formation troyenne timorée et peu enthousiasmante offensivement. Mais à quelques secondes du retour aux vestiaires, l’arbitre décide de se mettre en évidence. Un penalty peu évident offert par M. Brisard à Bryan Mbeumo et transformé par Bryan Pelé (1-1, 45e), conjugué à un rouge décerné à Jean-Louis Leca pour des propos déplacés, et tout est à refaire. ⏱ C’est terminé au stade de l’Aube !C’est le @RCLens, grâce à Gomis et @simbnz, qui défiera le 18e de @Ligue1Conforama en Barrages ! #ESTACRCL pic.twitter.com/nHy7Ow4vmH— Domino’s Ligue 2 (@DominosLigue2) 24 mai 2019"Les arbitres font leur petit numéro. A Clermont, on a déjà réussi à s’en sortir dans une situation identique. On va essayer de refaire la même chose." Tel un devin, Fabien Centonze avait, à la pause, anticipé la suite des débats. Avec ses partenaires, le Lensois fait le dos rond et parvient à arracher la prolongation, profitant au passage de l’expulsion (sévère) du Troyen Christopher Martins Pereira (67e). Un sursis que les visiteurs réussissent une fois encore à mettre à leur avantage puisque sur une tête plongeante, Simon Banza offre un succès inespéré au RCL (1-2, 108e). Au coup de sifflet final, les regrets sont troyens, tandis que les pleurs et les explosions de joie sont nordistes."Je pense qu’on est habité par quelque chose qui est plus fort et plus grand que nous", déclare au coup de sifflet libérateur, et au micro de beIN Sports, un Philippe Montanier aux intonations presque mystiques. "Je crois beaucoup à ces énergies-là et nos joueurs ont l’impression qu’ils sont indestructibles. On avait tout bien planifié et à chaque fois qu’il y avait des vents contraires, on n’a jamais plié. Là, on se qualifie pour une finale aller-retour. On trace notre chemin." Quatre ans après avoir quitté la Ligue 1, Lens n’a jamais semblé aussi proche d’y revenir.videoDailymotion(« x796dut », « 100% », « 275px »);

Quitter la version mobile