Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Mais au fait, le corner d’Alexander-Arnold était-il réglementaire ?

Football.fr Publié le 08/05/2019 à 16h28, Mis à jour le 08/05/2019 à 16h38 L’inspiration géniale d’Alexander-Arnold sur le quatrième but de Liverpool, fatale au Barça mardi soir en demi-finale de la Ligue des champions, a pu en étonner plus d’un. Etait-elle tout simplement valable ? Le principal intéressé, Trent Alexander-Arnold, assure avoir exécuté ce corner "à l’instinct" – son bénéficiaire, Divock Origi, souffle pour sa part que ces phases sont "travaillées à l’entraînement", encouragées par un Jürgen Klopp qui exhorte ses troupes à "jouer toujours plus vite". Mardi soir après l’improbable qualification de Liverpool pour la finale de la Ligue des champions (4-0) aux dépens d’un FC Barcelone qui avait pourtant gagné la manche aller 3-0, le manager des Reds n’en criait pas moins au "génie" des deux joueurs suscités.Le corner joué à la va-vite par un Alexander-Arnold qui semblait une seconde auparavant laisser à Xherdan Shaqiri le soin d’exécuter ce coup de pied arrêté était-il seulement réglementaire ? Oui, si l’on s’en tient à la procédure décrite dans la loi 17 des règles dictées par l’International Football Association Board (Ifab). Six points fondamentaux sont en effet à observer en cas de corner: Le ballon doit être positionné à l’intérieur de l’arc de cercle de coin le plus proche de l’endroit où le ballon a franchi la ligne de but ; le drapeau de coin ne peut être enlevé ; les joueurs de l’équipe adverse doivent se tenir au moins à 9,15 m de l’arc de cercle du coin jusqu’à ce que le ballon soit en jeu ; le ballon doit être botté par un joueur de l’équipe qui attaque ; le ballon est en jeu dès qu’il est botté et a bougé ; le tireur ne doit pas retoucher le ballon avant que celui-ci n’ait été touché par un autre joueur.Mardi soir à Anfield, chacun de ces points a été respecté, et Alexander-Arnold n’avait même pas à attendre le feu vert de l’arbitre, M. Çakir, pour tirer ce corner. "Il n’y a pas de réglementation sur la nécessité d’un coup de sifflet de l’arbitre, confirme l’ancien arbitre international Joël Quiniou, aujourd’hui consultant pour RMC. Il n’y a pas besoin de coup de sifflet sauf si l’arbitre y voit une nécessité pour remettre de l’ordre dans la surface et ainsi recourir à une procédure de positionnement." Seuls le coup d’envoi et un penalty in fine nécessitent l’aval de l’homme en noir. "Même les coups francs peuvent se jouer sans coup de sifflet si l’arbitre n’a pas recours à une procédure de positionnement", rappelle Joël Quiniou. Les Barcelonais ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes.

Quitter la version mobile