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Réforme de la C1: "Un système de rente pour l’éternité"

Football.fr Publié le 07/05/2019 à 19h05, Mis à jour le 07/05/2019 à 19h40 Le projet de ligue fermée à laquelle correspond, peu ou prou, la réforme annoncée de la Ligue des champions suscite évidemment la controverse. Et une levée de boucliers à l’image de Bernard Caïazzo, patron de l’ASSE et de Première Ligue, le syndicat des clubs français. Liverpool 21h00 A jouer Barcelone Voir le direct entre Liverpool – Barcelone Il y a pas mal d’ironie à voir un club historique comme l’Ajax Amsterdam prouver sa capacité à revenir cette saison dans le dernier carré de la Ligue des champions, moins pour son budget que pour sa nouvelle génération de talents, et faire souffler à cette occasion un véritable vent de fraîcheur sur l’Europe du football au moment même où se dessine la nouvelle formule de la C1. Réforme de la C1: la résistance s’organise https://t.co/BNK0d1BGCL pic.twitter.com/mkM7kcoYjk— Sports.fr (@sports_fr) 6 mai 2019Celle-ci, portée par les plus grands clubs du vieux continent (Real Madrid, Barça, Juventus, PSG…), soucieux de s’assurer des revenus garantis et des affiches de tout premier plan, au risque de faire passer leurs compétitions domestiques au second plan, pourrait à terme – l’horizon 2024 est évoqué – instituer la fameuse ligue fermée à l’américaine, appelée de leurs vœux par ces ogres européens, mais forcément redoutée par les clubs moins huppés, du second rang continental. Ou comment faire de la Ligue des champions une véritable machine à cash et rendre le risque d’accident industriel, représenté par une non qualification, quasiment nul.150 clubs à MadridOn annonçait ce mardi, à la veille d’une réunion à Nyon avec l’UEFA et son président Aleksander Ceferin, la présence de 150 clubs européens à Madrid pour réfléchir à la riposte, parmi lesquels l’ASSE de Bernard Caïazzo, également patron de Première Ligue, le syndicat des clubs français (*). Pour l’homme fort des Verts, une telle évolution est inenvisageable. Ce qui est très grave, c’est que celui qui gagne en France ne joue pas les compétitions européennes Bernard Caïazzo (président de l’ASSE et de Première Ligue) "80 % de nos clubs rejetteront une réforme qui entraînerait une diminution des droits TV français au profit des droits TV européens, souligne le dirigeant interrogé au micro de France Inter. En fait, ce qui n’est pas très moral sur le plan sportif, c’est de vouloir fermer un système, c’est-à-dire faire en sorte que les participants à une sorte de Coupe d’Europe, qui deviendrait surtout un championnat d’Europe, soient toujours les mêmes. Ce qui est très grave, c’est que celui qui gagne en France ne joue pas les compétitions européennes, mais que d’autres les jouent comme une sorte de rente, regrette-t-il. On ne peut pas s’assurer un système, où la compétition n’est pas remise en cause tous les ans. Le sport, c’est aussi de se remettre en cause. (…) Ce n’est pas parce que le Bayern se balade dans son championnat ou que la Juventus se balade dans son championnat, comme le Barça ou le Real, qu’il faut leur assurer un système de rente pour l’éternité. Ce n’est pas une bonne approche."        ————————————— (*) Après avoir démissionné de l’UCPF les 11 et 12 août, dix-neuf clubs créent officiellement le nouveau syndicat Première Ligue, le 1er septembre à Paris. Les 19 adhérents : Angers SCO, AS Monaco, AS Saint-Étienne, ESTAC Troyes, FC Lorient, FC Nantes, GFC Ajaccio, Girondins de Bordeaux FC, LOSC Lille, Montpellier HSC, OGC Nice, Olympique Lyonnais, Olympique de Marseille, Paris Saint Germain, SC Bastia, SM Caen, Stade de Reims, Stade Rennais, Toulouse FC.  videoDailymotion(« x771ah8 », « 100% », « 275px »);

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