Football.fr Publié le 28/04/2019 à 21h15, Mis à jour le 28/04/2019 à 22h02 Les réseaux sociaux, dont le PSG est la risée, redoublent d’imagination pour consoler un club de la capitale accablé par ses échecs. Le dernier en finale de la Coupe de France est d’autant plus douloureux face au Stade Rennais (2-2, 5 t.a.b. à 6) des anciens Parisiens Olivier Létang et Hatem Ben Arfa. Rennes 2-2 Terminé (tab : 6-5) PSG Revoir le direct entre Rennes – PSG C’est de bonne guerre. Si les provocations du pseudo-supporter rennais, à l’origine du geste d’humeur de Neymar lors de la remise des médailles de finalistes aux Parisiens samedi, au Stade de France, après leur défaite face à Rennes (2-2, 5t.a.b. à 6) en finale de la Coupe de France, sont lamentables, la déferlante de moqueries en tout genre, qui finit d’accabler Thomas Tuchel et ses joueurs sur les réseaux sociaux est inévitable pour le club le plus riche de Ligue 1, passé définitivement à côté de sa saison, malgré son huitième titre de champion de France.François Pinault fait un don de 100 millions d’euros pour la reconstruction du PSG— Stéphane Kohler (@Kohlerderien) 27 avril 2019 Parmi ces saillies numériques plus ou moins heureuses, il y a cette main tendue aux dirigeants qataris : "François Pinault fait un don de 100 millions d’euros pour la reconstruction du PSG." Savoureux, il faut le reconnaître… Surtout quand la dernière gifle en date infligée aux hommes du président Nasser Al-Khelaifi vient d’un club porté par deux anciens Parisiens : Hatem Ben Arfa et Olivier Létang, ancien Directeur sportif du club de la capitale (2012-2017).Létang (aussi) savoureLétang, président comblé d’un Stade Rennais, tombeur de l’ogre. A la différence d’un « HBA » revanchard, le dirigeant, invité dimanche de l’émission Téléfoot sur TF1 au lendemain de l’exploit, évite de prime abord de chambrer son ex… On a rencontré un club, le Paris Saint-Germain, qui doit également respecter ces règles, qui sont le Fair-play financier ou la DNACG Olivier Létang (président du Stade Rennais) "Moi, j’ai décidé de partir du PSG en 2017 pour des raisons qui me sont propres. Donc à partir du moment où vous décidez de partir, ça veut dire que vous considérez que vous n’êtes plus bien dans l’endroit où vous êtes, rappelle-t-il, prudent. Donc c’est un choix personnel, tout comme j’ai choisi de venir à Rennes, un club qui me tenait à cœur, une région que j’aime beaucoup avec des attaches fortes et cette culture bretonne. Le plus important est que le Stade Rennais ait remporté ce trophée contre un grand club qu’est le Paris Saint-Germain." Mais lorsqu’on l’interroge sur les nouvelles ambitions que ce premier trophée depuis 48 ans pourrait justement susciter chez François Pinault, son actionnaire historique, en termes d’investissement, Létang ne peut s’empêcher de rappeler la réalité d’une Ligue 1 fonctionnant à deux vitesses."Pour la saison prochaine, vous savez qu’il y a des règles, rappelle innocemment Létang. On a rencontré un club, le Paris Saint-Germain, qui doit également respecter ces règles, qui sont le Fair-play financier ou la DNACG. Vous ne pouvez pas dépenser l’argent que vous ne générez pas, de façon assez basique et simple. Le Stade Rennais ne fait pas exception à la règle." Ça vaut aussi pour Paris, que ses dépenses somptuaires n’empêchent pas de vivre une saison ratée.