Football.fr Publié le 30/03/2019 à 19h00, Mis à jour le 30/03/2019 à 19h32 Mis sur orbite par un doublé de son "serial-buteur", l’Olympique de Marseille s’est arrêté de jouer, et a fini par concéder le match nul au Vélodrome face à Angers (2-2). Très problématique dans la course au podium. Marseille 2-2 Terminé Angers Revoir le direct entre Marseille – Angers Il fut un temps où l’Olympique de Marseille était une bonne équipe, sans avant-centre digne de ce nom. Samedi après-midi, contre Angers, on a un vu un grand attaquant, Mario Balotelli, encore lui, mais surtout un tout petit OM, accroché par le SCO au Vélodrome (2-2). Un résultat qui, au lendemain du succès de Lyon à Rennes, place les Phocéens à huit points des Gones, et donc à huit points du podium, à huit journées de la fin du championnat.Et pourtant, tout avait donc parfaitement commencé pour l’OM. Balotelli, buteur dès la 4e minute, puis auteur d’un doublé juste après le quart d’heure de jeu (16e), à chaque fois sur un centre de Lucas Ocampos, est devenu le premier attaquant phocéen à marquer lors de ses cinq premiers matches à domicile depuis la légende Josip Skoblar, il y a 50 ans. Il y avait tout pour espérer un cinquième succès consécutif au Vélodrome, qui aurait permis de croire à une remontée fantastique vers les places qualificatives pour la prochaine Ligue des champions.Un OM amorphe et résignéMais soudain, la machine s’est enrayée. Et l’utilisation de la VAR pour la réduction de l’écart angevine n’explique pas tout. Amavi a déséquilibré Traoré quand celui-ci tentait sa frappe, et Thomas Mangani ne s’est pas fait prier pour transformer le penalty (1-2, 36e). Un but qui arrive sur un fait de jeu discutable, mais surtout au cours d’une phase où l’OM n’y était plus. Et l’OM n’y sera plus jamais vraiment, malgré les tentatives de coaching de Rudi Garcia, qui a fait entrer trois des victimes de son changement de système des dernières semaines, Luiz Gustavo, Kevin Strootman et Dimitri Payet.Ces trois-là ne sont sans doute pas faits pour être des jokers à sortir du banc, et ils n’ont en tout cas pas fait grand-chose pour mériter de regagner leurs galons de titulaire. On peut en dire autant de Jordan Amavi et Adil Rami, qui profitaient des suspensions de Sakai et Kamara pour débuter la rencontre. A la peine tout le match, ils sont impliqués sur le deuxième but des visiteurs, avec une mauvaise relance du latéral gauche et une faute combinée du défenseur central champion du monde et de Calera-Car sur Cristian Lopez, pour offrir un nouveau penalty au SCO, et un doublé à Mangani (2-2, 77e).L’exclusion de Bouna Sarr pour jeu dangereux (79e) n’arrangera pas les affaires olympiennes, même si Strootman a eu une balle de match sur une mauvaise relance angevine (86e). Les visiteurs auraient même pu rafler le gros lot si la barre transversale n’avait pas renvoyé la tentative de la tête de Romain Thomas dans le temps additionnel (90e+1). Mais vu comment l’OM a semblé très vite amorphe et résigné, on se demande si une défaite aurait été vécue différemment d’un match nul, déjà très handicapant dans la course au podium.
Balotelli, puis le néant
