Football.fr Publié le 30/03/2019 à 22h05, Mis à jour le 30/03/2019 à 22h22 Rudi Garcia le premier, après les précieux points perdus samedi, au Vélodrome contre Angers (2-2), qui condamnent un peu plus les Marseillais dans la course à la Ligue des champions. Marseille 2-2 Terminé Angers Revoir le direct entre Marseille – Angers Le partage des points entre l’Olympique de Marseille et Angers SCO a frustré, c’est peu de le dire, des Phocéens capables de mener 2-0 grâce au doublé précoce de Mario Balotelli (4e, 16e). "Tout le monde était en colère, la coach le premier mais nous aussi. Va falloir reprendre les choses qu’on faisait avant la trêve et repartir de l’avant" Bruno Germain veut continuer à croire au podium malgré le nul concédé ce soir par @OM_Officiel #OMSCO #CSC pic.twitter.com/Nf6Wuv1Dgs— Canal Sports Club (@CanalSportsClub) 30 mars 2019 Nous aussi, on sait les choses qu’on a mal fait Valère Germain (attaquant de l’OM) Samedi, au Vélodrome, l’équipe de Rudi Garcia a peut-être abandonné son ambition de podium et de qualification en Ligue des champions. Pour autant, Valère Germain refusait d’abdiquer, tout en reconnaissant la difficulté de la tâche pour un équipe désormais sous la menace directe de l’ASSE, qui recevra Nîmes lundi (20h30) : "Il reste huit matches, ce n’est pas fini. On a encore la réception de Lyon, à trois journées de la fin, donc rien n’est fini. Après, c’est sûr que ça va être compliqué, avoue l’attaquant olympien au micro de Canal+. Il y a trois mois, on était en crise, on était onzièmes ou douzièmes. Aujourd’hui, on n’est pas très loin du podium." Huit points séparent l’OM de l’OL et de la 3e place. "On sait que le football va vite. Il va falloir mettre cet après-midi de côté (…) et retrouver ce qui faisait notre force il y a deux semaines, repartir de l’avant, lance-t-il. Tout le monde est en furie, on avait à cœur de gagner devant notre public. Tout le monde était en colère, le coach le premier, mais nous aussi, on sait les choses qu’on a mal fait aujourd’hui (samedi)."Sous la menace des VertsPeut-être, mais Rudi Garcia s’est chargé de pointer les manques dans un vestiaire dont les murs ont tremblé. Ses joueurs ont-ils cru que c’était gagné à 2-0 ? "On leur demandera, ce n’est pas faute de leur rappeler qu’il faut être solide tout le temps, ça a été un problème de solidité défensive, on a perdu des ballons dans des zones du terrain où on ne doit pas les perdre. (…) On s’est mis en difficulté tous seuls. On a fait trente bonnes premières minutes, puis on s’est arrêté d’attaquer, et on a fait des choses moins simples, on s’est compliqué la vie, on leur a donné des munitions, regrettait amèrement le coach en conférence de presse. On s’est fait mal tout seul en prenant des cartons préjudiciables, il ne faut pas confondre envie et excès d’engagement." Bouna Sarr, expulsé à dix minutes de la fin, a les oreilles qui sifflent… L’OM doit gagner le prochain match Rudi Garcia (entraîneur de l’OM) "C’est une très mauvaise opération sur le plan comptable, on peut dire que c’est un coup d’arrêt, quand on mène 2-0 chez soi, on doit gagner, constatait encore Garcia. Il va falloir récupérer des points à l’extérieur, là où il y a un petit moment qu’on n’a pas gagné. L’OM doit gagner le prochain match." A Bordeaux, où les Marseillais n’ont plus gagné depuis… 1977.
A l’OM, "tout le monde est en furie"
