Football.fr Publié le 29/03/2019 à 18h25, Mis à jour le 29/03/2019 à 18h26 Après cinq ans d’hégémonie du Paris Saint-Germain en Coupe de la Ligue, Strasbourg et Guingamp vont tenter d’en profiter, samedi soir (21h05), à l’occasion d’une finale plutôt inattendue. Une finale ouverte, des dires de Thierry Laurey. "Demain, l’individu devra s’effacer au profit du collectif." A la veille du grand jour, Thierry Laurey a rappelé certains basiques en conférence de presse. L’importance de l’esprit d’équipe ou encore le fait de "ne pas surjouer", l’entraîneur alsacien a mis en garde ses joueurs mais également certains observateurs qui verraient en Strasbourg un favori tout désigné pour cette finale. "Non, il n’y a pas de favori, a-t-il rétorqué alors que sept équipes séparent Strasbourg (10e) de Guingamp (18e) dans le championnat national. Notre parcours est surprenant, on ne s’attendait pas à être là en début de saison, surtout au vu du tirage à chaque fois. Au gré des tours, on a sorti Lille, Marseille, Lyon et Bordeaux, ce qui prouve que le classement n’a rien à voir dans l’histoire.""Un parcours au moins à la hauteur du nôtre"C’est la fameuse magie de la coupe, celle qui voit une équipe annoncée plus faible créer l’exploit lors de matches à élimination directe. Et Thierry Laurey n’écarte pas du tout l’idée que Guingamp soit à son tour un adversaire tenace pour cette finale. "Une finale entre deux équipes hors top 4 de la Ligue 1, c’est du 50-50. Guingamp aura sa chance", avance l’entraîneur de 55 ans. On parle beaucoup de notre parcours, mais Guingamp en a fait un au moins à la hauteur du nôtre, en allant se qualifier à Nice, au Parc des Princes, puis en sortant un Monaco qui commençait à bien tourner avec des recrues. La finale de demain est la plus ouverte de ces dernières saisons." Afin de la faire pencher dans le sens du RCS, Laurey sait qu’il pourra compter sur un public fervent et venu en nombre à Lille en cette fin de semaine. "Nous avons un feeling intéressant avec ces gens et n’avons pas envie de les décevoir. Très peu de clubs en France ont la chance d’avoir des supporters aussi présents, amoureux, affirme le coach alsacien. Il faut vivre en Alsace pour voir ce que cela représente. On revient de tellement loin, ce public a tellement été sevré de football de haut niveau avant la remontée du club, que les gens ont envie de vivre ça."