Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Quand Giggs confie sa haine des Français d’Arsenal

Football.fr Publié le 23/03/2019 à 17h55, Mis à jour le 23/03/2019 à 18h00 Figure emblématique de Manchester United, Ryan Giggs a détesté les Gunners d’Arsenal du temps de leur splendeur. A l’époque où les Vieira, Petit et Pirès y évoluaient… Durant une quinzaine d’années, de la fin des années 80 au début des années 2000, ils ont régné sur le royaume. Manchester United, huit fois, et Arsenal, cinq fois, ont collectionné à cette époque les titres de champion d’Angleterre, ne laissant guère que trois sacres à l’ensemble de la concurrence à cette période: au bénéfice de Liverpool (1990), Leeds (1992) et Blackburn (1995).Ryan Giggs est précisément de cette génération de Red Devils qui a connu une aversion exacerbée à l’encontre des Gunners. Les Reds n’y étaient plus, les Citizens pas encore relancés, aussi United ne trouvait l’émulation que dans sa rivalité avec Arsenal. Avec des conséquences, fatalement, entre les joueurs des deux équipes. Roy Keane n’hésitait pas à parler de "guerre" quand les siens se frottaient aux Londoniens rouges et blancs. Dans un entretien fleuve relayé ce jour par le Daily Mail, Ryan Giggs confirme avoir haï ses adversaires. En particulier les Frenchies qui répondaient alors aux ordres d’Arsène Wenger. Je n’aimais pas Petit parce qu’il avait les cheveux longs Ryan Giggs "Je n’aimais pas Arsenal. Je n’aimais pas Vieira, qui s’en tirait toujours alors qu’il jouait salement… Je n’aimais pas Petit parce qu’il avait les cheveux longs. Même Pirès, je ne l’aimais pas, alors que c’est quelqu’un de charmant quand je le croise aujourd’hui. A l’époque, je ne les regardais pas, je ne les connaissais pas et je ne voulais surtout pas les connaître", admet le Gallois.Une icône mancunienne qui avoue aujourd’hui, avec le recul: "Et pourtant, je ne suis pas ce genre de personne. Ce n’était pas vraiment moi mais il fallait que je me mette ça dans la tête… cette haine farouche ! C’était de la pure motivation. Au fond de nous, nous savions qu’ils étaient bons mais cette rivalité passait par-dessus tout. Elle était bien plus profonde qu’avec Liverpool à cette époque."

Quitter la version mobile