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Coman a perdu son super pouvoir

Football.fr Publié le 20/03/2019 à 17h25, Mis à jour le 20/03/2019 à 18h00 De retour en équipe de France, après une série de blessures, qui l’ont notamment privé du titre de champion du monde, Kingsley Coman avoue ne plus être capable de placer ses fameuses accélérations. Pour le moment. "Je n’ai pas eu la chance de gagner la Coupe du monde." Le constat de Kingsley Coman (15 sélections, 1 but), grand absent sur blessure de la victoire des Bleus lors du Mondial en Russie, devrait être forcément douloureux. Mais à l’heure d’effectuer son retour à Clairefontaine, parmi les champions du monde, l’attaquant du Bayern Munich affiche sa sérénité. On devine d’inévitables heures sombres lorsque son physique, notamment sa cheville gauche, l’a non seulement trahi à l’approche de l’échéance russe, mais l’a encore freiné en début de saison avec son club. Opposition sur terrain réduit ➡️ ça va vite #FiersdetreBleus pic.twitter.com/nxiqfm0E8d— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) 20 mars 2019Pourtant, Coman (22 ans), qui s’empresse de démentir en conférence de presse l’intention qu’on lui a prêté de vouloir tout plaquer (*), voit plus que jamais droit devant et cette campagne des éliminatoires pour l’Euro 2020, qui débute vendredi, en Moldavie (20h45) et pour laquelle Didier Deschamps l’a rappelé dans le groupe tricolore. Au moment où Anthony Martial, concurrent direct et l’un des autres grands absents du triomphe russe, manque à l’appel… sur blessure.Davantage décisif devant le but"Il reste encore beaucoup de matches cette année, je pense que s’imposer, c’est sur une longue période et pas que sur deux rencontres. L’important, c’est de rester bien physiquement et de réaliser de bonnes performances en club." L’ancien Parisien, finaliste de l’Euro 2016, était programmé pour devenir l’un des cadres de cette équipe de France, avant que les pépins physiques ne s’enchaînent. J’ai dû changer ma façon de jouer, parce que mon corps l’exige Kingsley Coman (attaquant de l’équipe de France) "C’était très dur mentalement et physiquement, avoue-t-il aujourd’hui volontiers. Mais ça rend plus fort, et j’ai appris à travailler autrement. Je travaille d’autres choses sur mon physique." Une dimension forcément particulière quand on possède son profil de joueur hyper-rapide, capable d’accélérations spectaculaires… "J’ai dû changer ma façon de jouer, parce que mon corps l’exige, explique-t-il. Je ne peux pas faire autant d’accélérations qu’avant, j’ai besoin encore de temps pour revenir. Mais j’ai aussi subi des blessures liées à des coups, et avec mon jeu de percussion, ça arrivera toujours, donc j’essaie de travailler et d’éviter les coups." Sous l’aile à Munich d’un Franck Ribéry qu’il considère comme "un grand frère" et dont il est appelé à prendre la succession, le Bavarois a la lucidité de faire évoluer son jeu en fonction de ses limites du moment."Je me sens moins bien physiquement, je provoque un peu moins, je ne peux pas répéter autant les efforts par match, donc je me dois forcément d’être plus décisif, considère Coman. Je  travaille beaucoup plus devant le but qu’avant et je sens vraiment que je progresse à ce niveau, c’est bien." Ses 3 buts et une passe décisive lors de ses 3 derniers matches n’ont évidemment pas échappé à Deschamps, qui a choisi de le réintégrer à l’heure de ce nouveau cycle dans un groupe, où un autre constat saute aux yeux du revenant : "Je ressens encore plus de confiance, moins de pression, plus de relâchement et je sens que c’est très bon pour l’équipe. (…) Tout le monde est sûr de soi et sûr de l’équipe." On a connu en effet contexte moins favorable.    ——————————- (*) Dans l’émission Téléfoot, Coman avait déclaré en décembre dernier : "Une troisième opération, je ne pense pas que je la ferai. Même si je me protège et que j’essaie de faire attention, mais que je me blesse encore, ce serait trop. Trop c’est trop. Peut-être que mon pied n’est pas au niveau, j’irai faire ma vie de mon côté."videoDailymotion(« x6vi23j », « 100% », « 275px »);

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