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Fair-play financier, soulagement pour le PSG

Football.fr Publié le 19/03/2019 à 17h16, Mis à jour le 19/03/2019 à 17h22 Le Tribunal arbitral du sport a invalidé mardi l’enquête menée par l’Instance de contrôle financier des clubs de l’UEFA sur le PSG. Une bonne nouvelle pour le club de la capitale. Le PSG peut enfin souffler. Le Tribunal arbitral du sport (TAS), que le club de la capitale avait saisi le 3 octobre dernier pour contester le renvoi de son dossier devant la chambre d’instruction de l’Instance de contrôle financier des clubs de l’UEFA (ICFC), a annoncé mardi qu’il donnait raison aux champions de France. Par conséquent, la décision initiale prise par l’ICFC le 13 juin 2018 "est entérinée", indique le Paris Saint-Germain, qui "entend désormais poursuivre sereinement son développement".En clair, les Rouge et Bleu sont débarrassés des sanctions qui pesaient sur eux, comme celle d’une éventuelle nouvelle décote des contrats de sponsoring. "Le club fait valoir qu’il a toujours respecté les règles et s’est toujours efforcé de répondre avec sérénité et transparence aux demandes réitérées de l’UEFA et de l’ICFC, tant sur le plan de la forme que du fond", ajoutent les dirigeants parisiens, qui obtiennent gain de cause comme leurs homologues du Galatasaray Istanbul un mois plus tôt.Le PSG en position de forceAprès avoir examiné une première fois les finances du PSG sur les saisons 2015 à 2017, l’ICFC l’avait contraint à vendre quelques joueurs l’été dernier, pour rééquilibrer ses comptes. Javier Pastore (AS Rome), Gonçalo Guedes (Valence), Yuri Berchiche (Athletic Bilbao), Giovani Lo Celso (Betis Séville), Grzegorz Krychowiak (Lokomotiv Moscou) et Kevin Trapp (Francfort) avaient alors plié bagage. Mais l’ICFC, sous la pression de certains clubs européens, avait rouvert l’enquête fin septembre.Nasser Al-Khelaïfi avait décidé de faire appel devant le TAS, qui s’est donc finalement prononcé en faveur de Paris car "le réexamen effectué par la chambre de jugement devait avoir lieu dans un délai de dix jours et que la décision attaquée, ayant été rendue après ce délai, était manifestement en retard et devait être annulée". Un vice de procédure qui arrange le PSG, désormais en position de force pour recruter et résister aux assauts du Real Madrid concernant Neymar et Kylian Mbappé.

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