Football.fr Publié le 08/03/2019 à 18h34, Mis à jour le 08/03/2019 à 20h08 Le Collectif Ultras Paris fait part de sa honte et sa colère, deux jours après l’élimination du PSG contre Manchester United, en huitièmes de finale de la Ligue des champions. "La ferveur et un soutien sans faille vous avez eus, la honte et le mépris vous nous avez rendus !" Le Collectif Ultras Paris est très remonté. Deux jours après la nouvelle remontada subie par le club de la capitale face à Manchester United (1-3), en huitièmes de finale de la Ligue des champions, le groupe de supporters s’en prend aux joueurs de Thomas Tuchel, qui ont de nouveau fait du PSG "la risée de l’Europe". Selon le CUP, les coéquipiers de Thiago Silva ont été "incapables d’assumer leur statut et les attentes placées en eux".Fiers de nos couleurs, pas de nos joueurs ! #PSGMAN pic.twitter.com/huz95SbLxT— Collectif Ultras Paris (@Co_Ultras_Paris) 8 mars 2019Si la pilule de la gifle reçue au Camp Nou il y a deux ans (1-6) avait déjà eu du mal à passer, celle-ci laisse aux ultras parisiens un goût encore plus amer. "Nous ne laisserons plus des joueurs sans fierté traîner l’honneur de notre club dans la boue, écrivent-ils, se défendant de cracher dans la soupe après tous les titres nationaux remportés sous l’ère qatarienne. Nous attendons plus de respect, plus de combativité, plus de professionnalisme et plus d’ambition de la part de ceux qui ont le devoir de défendre nos couleurs sur le terrain !"Et le Collectif Ultras Paris, qui ressent un fort "sentiment de trahison générale", d’enchaîner en fustigeant "une poignée de mercenaires plus intéressés par leur revalorisation salariale annuelle que la défense de notre blason". Avant de conclure, avec nettement moins de finesse: "Ni valeurs, ni honneurs. Achetez-vous des couilles ou dégagez !" Le genre de messages qui ont également été tagués aux abords du Camp des Loges.Tags devant la camp des loges et la sortie du parking des joueurs, ce matin. #PSG pic.twitter.com/FAtnnj41Wr— Saber Desfarges (@SaberDesfa) 8 mars 2019
Le ras-le-bol des ultras parisiens
