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Tapie: "Il y a des cons qui voudront bien le croire"

Football.fr Publié le 02/03/2019 à 22h25, Mis à jour le 02/03/2019 à 22h30 Bernard Tapie a réagi avec véhémence aux révélations fracassantes de son ancien collaborateur Marc Fratani dans les pages du Monde. L’ancien président de l’OM assimile ces nouvelles accusations à une basse vengeance personnelle. Corruption d’arbitres, empoisonnement d’adversaires… Marc Fratani, ancien proche de Bernard Tapie quand celui-ci menait de front ses carrières d’homme politique et de haut-dirigeant du football français, n’y est pas allé de main morte dans les colonnes du Monde, particulièrement farouche dans ses accusations à l’encontre de l’ancien président de l’OM, 30 ans après les faits. Cette sortie médiatique soudaine de son ancien attaché parlementaire, le principal intéressé, sans surprise, la dénonce fermement ce samedi soir."Il y a des cons qui voudront bien croire tout ça parce que ça leur fera plaisir, et il y a des gens qui ont un peu de jugeote. Ceux-là se rendront compte que tout ça, c’est pipeau", tonne Bernard Tapie dans un entretien accordé au Parisien, tout en reprochant à la presse d’"ouvrir des poubelles d’il y a 30 ans pour savoir ce qu’il y a dedans…" Et d’attaquer frontalement Marc Fratani: "S’il a acheté un arbitre un jour, il faut qu’il donne son nom, dise où, quand et qui lui a donné l’argent… Ce que je sais, c’est qu’il est très déçu que je n’ai pas mis la Provence (le quotidien régional dont Tapie est propriétaire, ndlr) à son service et celui de ses copains, voilà l’histoire. Je n’ai pas plus de commentaires à faire. Ça ne vaut rien et ça restera rien !"Sollicité également par RTL, Bernard Tapie affirme du reste son intention de "demander aux tribunaux de se saisir de ses déclarations pour connaître le nom de cet arbitre" évoqué par Marc Fratani dans les termes suivants: "J’ai participé moi-même une fois à un achat d’arbitre. C’était pour un match contre le PSG, à Paris. Le lendemain de la rencontre, je suis allé lui remettre dans un endroit discret ce qui était convenu." Cela tout en claironnant son incrédulité face à ces allégations: "On est chez les fous !"

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