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La Ligue 1 ou "le foot après le carnaval"

Football.fr Publié le 26/02/2019 à 23h35, Mis à jour le 27/02/2019 à 00h08 La colère gronde contre la gestion du calendrier de Ligue 1, chamboulé par les reports à répétition. Et les ‘Gilets jaunes’ n’expliquent pas tout… Bordeaux 19h00 A jouer Montpellier Voir le direct entre Bordeaux – Montpellier Chaque semaine qui passe sur le front de la Ligue apporte son lot de reports. On ne compte plus les matches reprogrammés au rythme des manifestations des ‘Gilets jaunes’, dont on annonce, après plus de trois de mois de mouvement, un Acte 16 ce week-end. Mais les acteurs du championnat de France, s’ils ont pu comprendre les impératifs de sécurité, liés au climat social, et leurs conséquences sur le bon déroulement des rencontres, n’hésitent plus à montrer leur agacement quand d’autres justifications, nettement moins légitimes, viennent bouleverser l’ordre des matches. Et surtout mettent en péril l’équité de la compétition.Il y avait déjà eu « le fait du prince » ou quand une tournée promotionnelle vaut au PSG le report de deux de ses rencontres. Lundi, c’est Valentin Rongier, le capitaine nantais, qui criait sa rage face au nouveau report, prononcé sur décision de la préfecture, du match comptant pour la 28e journée face aux Parisiens cette fois étrangers à cette décision, qui contribue à saucissonner encore un peu plus le feuilleton de plus en plus incohérent de la Ligue 1, dont la saison 2018-2019 est appelée à rentrer dans les annales…Nicollin rit… jaune24 heures plus tard et c’est le match Bordeaux-Montpellier, censé ouvrir vendredi, au Matmut Atlantique la 27e journée, programmée ce week-end, qui se retrouve décalé au mardi 5 mars (19 heures). Là encore sur décision de la préfecture. En cause, la visite dans le cadre du Grand débat national du président de la République, Emmanuel Macron, ce même vendredi, à Bordeaux, avec la nécessité de mobiliser les forces de l’ordre en conséquence.        Si on en est là aujourd’hui sportivement, c’est d’abord à cause de nous, mais c’est aussi à cause des reports Laurent Nicollin (président du MHSC) Un report samedi ou dimanche a bien été évoqué, mais que voulez-vous, ce week-end, c’est aussi… le carnaval des 2 rives dans la cité girondine ! De quoi faire rire… jaune le président de Montpellier : "Il y a Macron, apparemment, qui vient parler avec les gilets jaunes, a expliqué Laurent Nicollin à L’Equipe. En France, on est incapable d’organiser deux événements en même temps, que voulez-vous que je vous dise…" Le MHSC n’en peut plus de ses reports incessants, qui malmène sa saison et font dérailler le club héraultais, candidat à l’Europe en fin d’année dernière, avant de subir une coupure forcée de trois semaines et de glisser à la septième place – l’équipe de Michel Der Zakarian n’a gagné qu’un seul de ses onze derniers matches."Ça devient ubuesque, déplore Nicollin. Le foot passe après le carnaval.Et notre réservation de l’avion, de l’hôtel, le déplacement de nos supporters, ça, ils n’en ont rien à faire. Si on en est là aujourd’hui sportivement, c’est d’abord à cause de nous, mais c’est aussi à cause des reports." Et ce n’est peut-être pas fini pour Montpellier, puisque selon Midi Libre, la rencontre de la 28e journée contre Angers, prévue samedi 9 mars (20 heures), pourrait subir une reprogrammation en raison des « Gilets jaunes ». Pour être basculée au dimanche (15 heures) – une 12e fois cette saison ! Et tant pis pour les festivités déjà programmées autour du 1 000e match de l’histoire du club en Ligue 1.   videoDailymotion(« x7323q4 », « 100% », « 275px »);

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