Site icon LE JOURNAL.AFRICA

L’Ajax brille et vacille face au Real

Grâce à Benzema et Asensio, le Real Madrid a obtenu un précieux succès sur la pelouse de l’Ajax, ce mercredi, en huitième de finale aller de la Ligue des champions (1-2). Une victoire heureuse. La jeunesse insolente de l’Ajax s’était illustrée en poule devant le Bayern et aux dépens du Benfica ; elle s’est encore distinguée ce mercredi soir face au Real Madrid, en huitième de finale aller de la Ligue des champions. Face aux triples champions d’Europe en titre, les Amstellodamois ont joué crânement leur chance, sans complexe aucun, et avec cet allant offensif qui a fait la légende du club. Résultat, une avalanche d’occasions franches sur le but de Courtois mais une efficacité toute relative. Avec à la clef une défaite aussi rageante que frustrante (1-2).Car malgré la première banderille décochée par Mazraoui (9e), le poteau sonné par Tadic (26e), le duel perdu par Ziyech devant le dernier rempart madrilène (36e) et ce but refusé à Tagliafico peu avant la pause pour un écran subtil de Tadic sur Courtois (39e), malgré encore cette occasion en or non concrétisée par Neres au retour des vestiaires (52e) , les Lanciers ont tendu le bâton pour se faire battre, punis à l’heure de jeu par un Benzema plutôt discret jusqu’alors. Bien décalé dans la surface par le percutant Vinicius, le buteur français du Real s’est fendu alors d’une frappe croisée imparable pour inscrire son 60e but en C1 (0-1, 60e). Un véritable coup de bambou pour des Bataves impressionnants de maîtrise avant ce contre assassin.Au forceps, l’Ajax a bien fini par répliquer, grâce à un Ziyech bien servi dans la surface par la fusée Neres (1-1, 75e). Une égalisation qui aura fait suite à la sortie sur blessure de Benzema (73e), remplacé au pied levé par l’Hispano-Néerlandais Asensio, baptisé Marco en hommage à un certain Van Basten, ancienne gloire du club phare d’Amsterdam… Comme un symbole, c’est ce suppléant qui à la réception d’un centre fuyant de Carvajal mal lu par Onana a porté l’estocade (1-2, 87e). Ce avant un ultime raté de Dolberg, seul face à Courtois, dans le temps additionnel (90e+2). « Félicitations à cette belle équipe de l’Ajax, qui malgré le jeune âge de ses joueurs a réalisé ce soir un grand match, soufflait après coup Ramos. On savait que ce serait dur ici, on a souffert mais on est vraiment contents du résultat car on a fait un grand pas vers la qualification. » Reste un acte retour à honorer néanmoins, le 5 mars prochain à Santiago-Bernabeu. Et cet Ajax a prouvé qu’il n’avait pas froid aux yeux.

Quitter la version mobile