Invité par Canal+ Sport à revenir sur les conditions de son éviction en décembre dernier par le Stade Rennais, l’ancien entraîneur du club breton Sabri Lamouchi ne vit pas dans le ressentiment, même si « évidemment, ça a été difficile. Beaucoup de déception, de frustration, et on peut même dire un peu d’injustice puisqu’on avait l’impression que le travail n’était pas fini. (…) Cela s’est fait tellement violemment que je n’ai même pas eu le temps de dire au revoir aux joueurs, aux supporters. » L’ancien international accepte, mais ne comprend pas : « Cette éviction, on ne peut pas me faire croire que c’est du aux résultats sportifs, c’est une décision, je l’accepte, (…) mais j’avais le sentiment que ce que nous avions réalisé quelques mois avant était exceptionnel. » Lamouchi n’en veut pas à Olivier Létang, son ancien président : « Il dit que c’est une décision difficile pour lui, et je le crois. » Quant à savoir si le cas Hatem Ben Arfa, un joueur qui, certifie-t-il, « ne m’a jamais été imposé », aurait pu précipiter sa chute : « Pour moi il est revenu trop vite, il n’était pas important pour nous qu’il soit prêt en novembre et en décembre, il était important qu’il le soit au printemps. (…) Mais je n’ai pas eu de plainte de mon Président me disant que mon joueur ne jouait pas assez. » « Un peu d’injustice même (…) J’ai même pas eu le temps de dire au revoir aux joueurs, aux supporters… »Sabri Lamouchi à @OLIVETALLARON sur Rennes et le #SRFC en avant-match #DFCOOM et bientôt sur @myCANAL : https://t.co/AUYG85p9t0 pic.twitter.com/yn1Mz6i3sV— Canal Football Club (@CanalFootClub) 8 février 2019