Et si City faisait craquer Liverpool ? En s’imposant à Everton (0-2) mercredi soir, le club mancunien a pris la tête de la Premier League. Liverpool peut trembler. « Être leaders, c’est beaucoup mieux. » Pep Guardiola affichait une forme de soulagement mercredi soir devant les journalistes. Après la victoire 2-0 des ses Skyblues sur le pré d’Everton (0-2), le technicien de Manchester City a pu se rasseoir sur le trône de la Premier League… dix journées plus tard. Il a bien sûr fallu pour cela que son calendrier soit aménagé avant la finale de la League Cup (24 février) afin de disputer un match en avance par rapport à Liverpool (26 contre 25). Les Citizens ne sont d’ailleurs devant qu’à la différence de buts (+48 contre +41). Mais ce scénario unique depuis plus de deux mois en dit long sur la dynamique en cours et pose de sérieuses questions avant la suite et fin du championnat. Les Reds peuvent-ils totalement lâcher ? Les partenaires de Mohamed Salah restent sur deux nuls décevants contre Leicester (1-1) et West Ham (1-1) et semblent marquer le coup. Surtout offensivement. Le 26 décembre, au lendemain de Noël, Manchester City accusait pourtant un retard de sept points sur les Reds alors que la phase aller venait de se conclure. Désormais derrière, Liverpool accueille Bournemouth samedi soir pour réagir mais Manchester City rejouera dès le lendemain, en recevant Chelsea. Il faudra en fait attendre la fin du mois et le fameux 24 février pour que la troupe de Jürgen Klopp ne compte le même nombre de matches que celle de Guardiola. Bémol, ce sera juste après la réception du Bayern Munich en huitième de finale aller de la Ligue des champions et à l’occasion d’un déplacement bien périlleux sur le terrain de Manchester United. « Liverpool a un match (de plus) à jouer. Mais il y a un mois, nous aurions pu être à 10 points et il y a quatre ou cinq jours, nous aurions pu être derrière avec sept points de retard. C’est une leçon à ne pas oublier, a également lâché Guardiola mercredi soir. Nous sommes leaders, il reste douze matches à jouer, c’est beaucoup de matches. Mais je ne pense pas qu’une équipe gagnera ses douze matches. » Toujours présent sur les quatre tableaux, City a envoyé un message en fort en battant Liverpool début janvier (2-1) ou en surclassant Arsenal (3-1) il y a quatre jours. Une victoire contre les Blues dimanche pourrait donner un peu plus de crédit à ce nouveau rapport de force. Incapables de remporter un championnat depuis 29 ans, les Reds vont devoir avoir les nerfs solides.