Si l’avion transportant Emiliano Sala a été retrouvé dimanche matin, les autorités britanniques hésitent à sortir l’épave de l’eau. Et maintenant ? Dimanche matin, le petit avion qui transportait Emiliano Sala et son pilote, David Ibbotson, a été repéré dans la Manche, près de l’île anglo-normande de Guernesey. L’épave est enfouie à 67 mètres de profondeur, mais on ne sait pas si elle sera remontée à la surface. David Mearns, qui a mené les recherches privées pour la famille de l’attaquant argentin, ne sait pas ce que fera l’organisme britannique chargé des enquêtes sur les accidents aériens, comme il le raconte dans L’Equipe. »C’est la plus grande décision que doit désormais prendre l’AAIB. C’est une opération délicate mais faisable », lance ce célèbre chercheur d’épaves. L’Air Accidents Investigation Branch a en effet la mission principale de « déterminer les causes de l’accident » et cela « n’inclut pas nécessairement la remontée » des corps. « Si cet avion était tombé dans un champ, l’AAIB aurait été le chercher et l’aurait placé dans un hangar pour l’étudier. Ils auraient aussi récupéré les corps. Quelle est la différence entre un avion dans l’eau et un avion sur terre ? Ça coûte plus d’argent… », répond ainsi Mearns.Qui ajoute: « C’est cher mais combien pèse l’argent dépensé face à ces deux familles ? Pour moi, ça n’a pas de sens de lancer ces recherches, de réussir à retrouver l’avion, ce qui pourrait permettre de trouver des indices sur ce qui s’est passé, et d’abandonner ». L’AAIB se donnait trois jours de recherches afin de répondre aux questions soulevées par les familles touchées par ce drame. Les équipes repartent en mer ce mardi et les autorités décideront alors s’il est nécessaire de remorquer le Piper Malibu qui était parti de Nantes pour Cardiff, le lundi 22 février dernier.videoDailymotion(« x71vmbz », « 100% », « 275px »);
Sala, le remorquage de l’avion trop cher ?
