Après l’euphorie née des résultats obtenus juste après la nomination de Julian Stéphan, le Stade Rennais marque le pas en ce début d’année. Et voilà le successeur de Sabri Lamouchi pris pour cible par la presse locale, mécontente de l’attitude globale du technicien français, et de l’ensemble du club breton d’une manière générale. Intronisé au début du mois de décembre, en qualité de simple intérimaire, Julian Stéphan a rapidement séduit tout son monde au Stade Rennais. Il faut dire que, sous ses ordres, les Rouge et Noir ont terminé l’année 2018 avec trois victoires en championnat, à Lyon puis à domicile face à Dijon et Nîmes, le tout sans encaisser le moindre but. Difficile d’imaginer débuts plus prometteurs pour le fils de Guy, célèbre adjoint de Didier Deschamps à l’Olympique de Marseille puis en équipe de France depuis 2012. Mais avec la nouvelle année, c’est un peu plus compliqué pour les Bretons, les revers à Guingamp (2-1) et Paris (4-1), ou le nul concédé au Roazhon Park face au MHSC (0-0), ont à peine été gommés par la timide réaction au détriment d’Amiens (1-0) samedi dernier.La semaine qui débute devrait permettre d’en savoir un peu plus sur le véritable niveau de ces Rennais, qui accueillent coup sur coup le Losc, mercredi soir en huitième de finale de la Coupe de France, puis l’AS Saint-Etienne dimanche prochain pour un duel de prétendants à l’Europe lors de la 24e levé du championnat. Mais le contexte est un peu plus tendu qu’il n’y paraît. Lundi, la conférence de presse d’avant-match précédent le choc contre les Dogues a été boudée par une grande partie de la presse. Les médias qui suivent habituellement le Stade Rennais sont particulièrement déçus du sort qui leur est réservé par le club, et plus particulièrement par l’entraîneur. C’est pour cela que TV Rennes, Ouest-France, L’Équipe, France Bleu Armorique, Le Télégramme, RTL, RMC/BFMTV, l’AFP et 20 minutes ont pris la décision commune de boycotter ce rendez-vous. »Depuis plusieurs mois, les journalistes ne peuvent en effet plus disposer d’un joueur en conférence de presse d’avant-match ; l’entraîneur ne se présente plus en zone mixte après les rencontres ; le passage obligatoire des joueurs en zone mixte n’est pas respecté ; le choix des joueurs y est limité et dicté par le club ; les interviews et les tournages en semaine sont très compliqués voire impossibles à effectuer en temps et en heure, quand ils ne sont pas refusés quasi systématiquement ; plusieurs recrues n’ont pas été présentées (dont Badiashile, la dernière en date) ; le service communication du club qui suggère une question à poser à Julien Stéphan en conférence de presse d’après-match, parce que ça « l’arrangerait » », précise un communiqué de Ouest-France à ce sujet. Le divorce semble consommé entre le SRFC et les journalistes, puisque la formation présidée par Oliver Létang ne semble pas décidée à faire la moindre concession quant à son mode de fonctionnement.videoDailymotion(« x71vmbz », « 100% », « 275px »);
Stéphan s’est mis la presse à dos
