Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Aulas justifie le tacle de Fekir

La polémique concernant l’arbitrage de Clément Turpin lors du choc OL-PSG de dimanche soir (2-1) continue de faire couler beaucoup d’encre. S’il reconnaît que Nabil Fekir aurait pu être expulsé pour un tacle très sévère sur Leandro Paredes en fin de partie, le président Aulas n’est pas choqué pour autant du carton jaune adressé au champion du monde sur l’action incriminée. L’Olympique Lyonnais a fait subir au Paris Saint-Germain un véritable coup d’arrêt dimanche soir, lors de la 23e journée de Ligue 1, mettant fin à l’invincibilité des tenants du titre en championnat, et prenant par la même occasion une petite revanche après un match aller qui avait vu les Franciliens l’emporter très largement au Parc des Princes (5-0). Néanmoins, cette affiche n’a pas forcément bénéficié d’un arbitrage à la hauteur de l’événement, c’est en tout cas l’avis du clan parisien. L’officiel désigné, à savoir Clément Turpin, s’est peut-être un peu trop fait remarquer au cours de cette rencontre, et les Rouge et Bleu n’ont notamment toujours pas digéré le tacle envoyé par Nabil Fekir sur Leandro Paredes quelques instants avant le coup de sifflet final.Sur l’action, l’international français s’élance sans retenue, et aurait pu blesser le nouvel arrivant dans le championnat de France. « Je n’avais pas bien vu… Alors j’ai revu le tacle de Nabil, et il est assez appuyé, a reconnu ce lundi Jean-Michel Aulas, sollicité par RMC Sport. Alors j’ai essayé de comprendre ce qu’il s’était passé. Et effectivement deux minutes avant, il y a un tacle qui est à peu près identique, de Julian Draxler sur lui, donc il a peur. Et comme il y a eu carton jaune avant, il y a jaune après… ». La logique du président rhodanien est implacable, et devrait là aussi susciter son lot de réactions. Cette fois-ci, l’homme d’affaires, toujours prompt à mettre la pression et à critiquer le corps arbitral lorsque ses Gones se sentent floués, n’a cette fois pas grand-chose à redire de la prestation de l’homme au sifflet. »Je comprends que certains aient pu s’émouvoir, reconnaît-il toutefois. Nous aussi, quelques fois… Ne serait-ce qu’au match aller, souvenez-vous, lorsque Thiago Silva tacle Nabil Fekir par derrière. Il sort au bout de cinq minutes d’un match qu’on va perdre largement, mais il restera absent pendant deux mois. Et là, il n’y a pas eu autant de réactions que dimanche soir. Le tacle de Nabil est un tacle sévère qui pouvait mériter, ou un carton jaune, ou plus. L’arbitre, monsieur Turpin, qui a été je crois très bon par ailleurs, a pris cette décision. Il faut l’accepter, mais on doit aussi reconnaître que Nabil ne devait pas faire ce genre de tacle, surtout à deux minutes de la fin alors que l’on menait ». Jean-Michel Aulas est évidemment enfermé dans son costume de président de l’OL, et n’aurait très probablement pas tenu ce discours si les rôles avaient été inversés et si les trois points lui avaient échappé.videoDailymotion(« x71spl9 », « 100% », « 275px »);

Quitter la version mobile