Un an et demi après le départ de Neymar pour le PSG, le Barça demeure dans l’amertume. A commencer par le vice-président du club, Jordi Mestre, qui égratigne le Brésilien ce lundi dans la presse catalane. Non le départ de Neymar pour le PSG à l’été 2017 n’est toujours pas digéré du côté du FC Barcelone. La dernière sortie médiatique en date de Jordi Mestre en témoigne, le vice-président du club catalan ayant toujours une dent manifestement contre le phénomène auriverde, débauché pour 222 millions d’euros – le montant de sa clause libératoire – après quatre années passées en Catalogne. « Ce qui me blesse le plus, c’est la manière dont les choses se sont déroulées », souffle l’intéressé dans une interview accordée au quotidien Sport. »Nous étions tous réunis pour discuter avec son père et lui, et ils n’étaient pas transparents. S’il était venu nous voir et qu’il nous avait dit qu’il voulait partir, comme Cesc (Fabregas), Pedro, Alexis (Sanchez) et Javier (Mascherano) l’ont fait, nous aurions pu conclure un accord, assure Jordi Mestre. Ce que vous ne pouvez pas faire, c’est jouer les trouble-fête comme il l’a fait. Il a joué au chat et à la souris avec nous. A un moment donné, nous avons compris ce qui se passait, alors nous lui avons dit que nous ne lui verserions pas sa prime de prolongation. » Soit 26 millions d’euros – une somme que Neymar réclame toujours au club blaugrana à ce jour.Le haut-dirigeant catalan conclut enfin: « Il ne nous disait rien. S’il l’avait fait, le PSG aurait pu l’acheter pour moins d’argent et cela nous aurait également coûté moins cher de signer des joueurs. Le comportement de Neymar a créé une inflation du marché. On aurait pu sauver beaucoup d’argent et éviter beaucoup de bruit dans la presse. » Dans la foulée du départ de Neymar, le Barça a recruté Paulinho et Ousmane Dembélé pour quelque 160 millions d’euros, puis misé encore 140 millions sur Philippe Coutinho l’hiver suivant.