Localisé dimanche au large de l’île de Sainte-Anne, l’avion qui transportait Emiliano Sala de Nantes à Cardiff le 21 janvier dernier aurait été retrouvé dans son intégralité ou presque. Les recherches lancées dimanche matin à l’aube n’auront pas tardé à porter leurs fruits. A la tête des opérations financées par des fonds privés et notamment la cagnotte de solidarité ouverte pour prolonger la mobilisation, David Mearns a pu annoncer dans la soirée que l’épave de l’avion dans lequel figuraient Emiliano Sala et le pilote David Ibbotson avait été retrouvée. « Nous avons localisé l’épave de l’avion dans le fond de la mer à une profondeur d’environ 63 mètres très peu de temps après le début de la recherche. » Ce au large de l’île de Sainte-Anne, au nord-est de Guernesey, précise Sky News. »Nous avons alors fait appel à un plus gros navire, le GEO Ocean III, engagé par la branche britannique des enquêtes sur les accidents aériens (AAIB), détaille l’océanographe suscité, ce lundi, sur les ondes de la BBC. Ils ont plongé avec leur véhicule télécommandé, un submersible avec caméras et lumières, et ont confirmé qu’il s’agissait bien de l’avion recherché via son numéro d’immatriculation » – à savoir le Piper Malibu N264DB. Et David Mearns d’ajouter: « La plus grande surprise pour nous a été de retrouver la majeure partie de l’avion. Nous nous attendions à trouver un champ de débris ; il est cassé certes mais la structure globale est là, quasi-intacte. »Les familles d’Emiliano Sala et David Ibbotson souhaitent désormais que l’épave soit remontée à la surface. « Si elles peuvent gérer les conditions … alors espérons que les équipes de l’AAIB obtiendront plus d’informations sur la manière dont elles pourront tenter cette récupération », commente David Mearns, avant de se montrer très prudent quant à la probabilité de retrouver les corps des deux victimes. « C’est une possibilité et l’AAIB va planifier cela. Ils doivent prendre en compte un certain nombre d’éléments, mais leur rôle principal est de mener l’enquête sur les causes de cet accident. » Sollicité par la chaîne de télévision argentine Cronica, le père d’Emiliano Sala, Horacio, s’est dit bouleversé par ces nouvelles soudaines: « Je ne peux pas le croire, c’est un cauchemar… Je suis désespéré. »