Fraîchement transféré à l’Olympique de Marseille jusqu’à la fin de la saison, Mario Balotelli n’en garde pas moins l’espoir de porter deux autres maillots d’ici la fin de sa carrière. Depuis le début de la saison, Mario Balotelli n’est plus le joueur qui affolait les défenses de Ligue 1 il y a une année encore. Muet avec Nice pendant six mois, l’ancien de l’Inter Milan a finalement trouvé refuge du côté de Marseille, avec lequel il a immédiatement retrouvé le chemin des filets avec un premier but inscrit le 29 janvier dernier, malgré la défaite à domicile de l’OM face à Lille (1-2). Je veux retrouver l’équipe nationale Mario Balotelli Beaucoup moins tranchant, voire fantomatique, ce samedi face à Reims (défaite, 2-1), Super Mario espère toujours retrouver le niveau qui lui permettrait de remplir l’un des deux objectifs (désormais avoués) qu’il s’est fixés. Interrogé ce dimanche, lors de l’émission « Quelle Che il Calcio », diffusée sur la Rai2, l’avant-centre a concédé: « Je veux retrouver l’équipe nationale et je dois la reconquérir sur le terrain, en marquant beaucoup de buts. Mancini est l’entraîneur qui me connait le mieux, mais je n’attends de lui aucune faveur. » »J’aimerais terminer ma carrière à Brescia »Avec ses performances actuelles, Balotelli sait que le chemin est encore long. Mais assurément moins que celui qui le mènera au terme de sa carrière. Et à l’heure de raccrocher les crampons, l’avant-centre transalpin a confié qu’il aimerait jouer dans le club de la ville où il a passé son enfance: « Je ne peux pas nier que j’aimerais terminer ma carrière à Brescia. » Un vœu pour le moment pieux, car, comme il le concède dans la foulée: « Le football italien est trop tactique et un peu trop ennuyeux. J’ai réfléchi à un retour en Serie A ces derniers mois, mais ça s’est arrêté là. » Il y a trop de racisme dans les stades italiens Mario Balotelli Et ce n’est peut-être pas la seule raison qui a poussé Balotelli à retarder son retour en Italie: « Il n’y a qu’en Italie que j’ai été victime de violences et d’insultes. Il y a trop de racisme dans les stades italiens. Cela prendra du temps, mais je suis sûr que nous gagnerons la bataille contre les racistes. » Du temps, l’attaquant phocéen de 28 ans en a encore beaucoup. A lui d’en faire le meilleur usage pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.