L’OM est encore tombé de haut ce samedi, battu à Reims pour le compte de la 23e journée de L1 (2-1). Titulaire, Balotelli n’y a rien changé… C’est un résultat on ne peut plus logique au vu des dynamiques des deux clubs. Invaincu depuis sept journées, Reims n’a pas manqué de poursuivre sa série aux dépens d’un OM bancal qui de son côté n’a guère remporté qu’un duel sur ses huit dernières sorties en L1. Pour trois matches nuls et quatre défaites désormais. Ce samedi en Champagne, alors que joueurs et staff venaient tout juste de crever l’abcès avec leurs supporters, les hommes de Rudi Garcia ont concédé un neuvième revers dans le strict cadre du championnat. Trop, beaucoup trop pour prétendre à ce fameux sésame pour la Ligue des champions visé en début d’exercice. Malgré une entame de match pleine d’allant et de bonne volonté, malgré la titularisation d’un Balotelli buteur contre Lille huit jours plus tôt au Vélodrome (défaite 1-2) – pour seulement 15 petites minutes passées sur le terrain – les Olympiens, comme souvent cette saison, ont été les premiers à craquer, victimes du percutant Cafaro sur le flanc gauche et de l’opportuniste Dingomé, bien heureux de voir sa tentative détournée dans la lucarne par le dos de Luiz Gustavo (1-0, 21e). Un coup de bambou pour des Phocéens dès lors transparents sur le terrain, et logiquement punis en seconde période par un Suk ultra-réaliste, à peine entré en jeu et déjà bourreau (2-0, 68e). »On parle, on parle mais… »En mal évident de rythme et auteur d’une prestation anecdotique – si ce n’est ce coup franc admirablement enroulé mais claqué en corner par un impressionnant Mendy (63e) – Balotelli a cédé sa place à Germain sans gloire avant l’entame du dernier quart d’heure (73e). Quand Radonjic, toujours aussi brouillon, en avait fait de même au profit de Njie quelques minutes auparavant (67e). Au final, l’éclaircie faiblarde en faveur des Marseillais est intervenue via ce dernier attaquant camerounais, longtemps annoncé partant cet hiver et crédité d’une tête victorieuse sur un centre bien senti de la part de Lopez (2-1, 86e). Trop tard pour inverser la tendance, en dépit d’une jolie frappe signée Ocampos dans la foulée (88e). Pour une ultime parade exceptionnelle du portier rémois. « On parle, on parle, mais ça ne change pas, déplorait Luiz Gustavo à chaud sur l’antenne de Canal+. On doit juste rester concentré pour gagner les matches qu’il nous reste à jouer. On n’est pas dans la meilleure situation pour parler. On doit s’écouter. On ne peut pas dire qu’on va faire ceci ou cela. On reste ensemble, on continue. On sait qu’on a mal démarré et que la suite n’est pas meilleure. Mais c’est le foot et on va travailler pour améliorer cette situation. » En attendant, l’OM dégringole encore au classement, tout près de basculer désormais dans la deuxième partie de tableau tandis que Reims se hisse en septième position.