Forcément sonné après cette incroyable élimination face à Manchester United, Thomas Tuchel s’est présenté en conférence de presse très abattu, mais d’un calme absolu.
S’il se pose des questions sur ce fameux pénalty venu de nulle part en toute fin de rencontre, demandant à se faire « clairement expliquer la règle » sur une main d’un joueur qui se tourne en déviant un tir qui partait en tribunes, l’entraineur allemand a tout de même bien été obligé de s’interroger sur les raisons de cette déconvenue. Comme le PSG a-t-il pu donner deux buts à son adversaire, qui ne cherchait et n’avait même pas les moyens d’attaquer ? Le coach parisien a tenté de trouver des premières réponses, mais a bien avoué que son équipe n’aurait jamais du s’incliner sur un tel score quand on regarde le déroulement du match.
« C’est facile à expliquer: on a fait deux cadeaux dans la première mi-temps. On a totalement contrôlé le match dans les 30 premières minutes. On a joué avec beaucoup de qualité, une bonne mentalité, une bonne réaction après ce premier cadeau à Manchester. On a eu beaucoup d’occasions. Et là, sans occasion, sans rien, il y a ce deuxième but de Manchester. Et là, c’est comme si tout le monde se disait : ils ont deux buts alors qu’ils n’attaquent pas. Nous avons contrôlé la partie, c’était un résultat totalement ridicule. Le deuxième but a complètement retourné le match dans notre tête. Pendant la deuxième mi-temps, il n’y avait pas une seule occasion pour Manchester United. J’ai le même sentiment qu’après notre match en Coupe de la Ligue où on a perdu contre Guingamp (1-2, le 9 janvier) dans un match impossible à perdre, avec trois pénalties. Je n’ai jamais eu l’impression que Manchester United venait pour gagner. Mais bon, ils l’ont fait donc félicitations pour ça mais… Je ne sais pas si la saison est gâchée. Je ne sais pas », a prévenu un Thomas Tuchel qui a reconnu qu’il était difficile pour le moment de se pencher sur la suite de la saison après un tel dénouement. Comme souvent, le PSG va essayer de sauver les meubles en gagnant tout ce qu’il peut en France, sans pour autant pouvoir éviter des questions logiques sur les troubles qui secouent le PSG à chaque Ligue des Champions.