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CULTURE

Festival de l’indépendance, une première dans l’histoire du Burundi

Du 2 au 4 juillet le Burundi va abriter le tout premier festival organisé pour l’indépendance du pays. En effet, son objectif est de redorer l’image de l’indépendance par les festivités. Qui, au départ se limitées uniquement aux défiles et octrois des prix. Cependant, cette manifestation organisée par le gouvernement  sous le label de Bantu Bwoy réunira plusieurs stars du pays.

Après plusieurs échecs dus à l’organisation durant les années dernières, cette fois si c’est la bonne nouvelle. Le tout premier festival organisé pour l’indépendance du Burundi. Et avec le soutien du gouvernement.

Ce festival permettra de réunir tous les Barundi afin de festoyer ensemble pour une bonne cause (Indépendance). Cette journée qui a toujours été célébré par des défilés militaires, remises des prix etc. sera célèbre autrement cette année (Un festival national).

Une occasion de battre fort les tambours?

Les tambours sont bien plus que de simples instruments de musique. Objets sacrés, réservés aux seuls ritualistes. Ils ne sont battus qu’en des circonstances exceptionnelles et à des fins rituelles. Ils proclament de leurs battements les grands événements du pays. Ils sont rythmés, dans la joie et la ferveur de tous les Burundais. Le tambour reste un instrument à la fois vénéré et populaire, réservé aux fêtes nationales. Une marque déposé pour le Burundi.

Redonner le sens et l’originalité de la musique Burundaise ?

Ce festival sera l’occasion de rappeler à la jeune génération d’où elle vient. Et ainsi mettre en valeur la culturelle musicale burundaise dans leurs compositions

De nos jours, la musique burundaise laisse souvent peu de place à l’originalité dans la composition des textes. Et cela se comprend délaissant les recherches vers la tradition orale et instrumentale locales. Elle intègre fortement le décor urbain, puisant ses inspirations des music étrangères.
Le relatif jeune âge de la nouvelle génération des chanteurs burundais, issus presque tous de la cité et peu exposés à la richesse lexicale du kirundi, explique aussi cette perte de la richesse lyrique

Par Jordan Ntambwe Ngoy

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