Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été invité par son homologue français, Emmanuel Macron au sommet sur le financement des économies d’Afrique subsaharienne qui aura lieu le 18 mai de l’année en cours à Paris.
En effet, la dette de l’Afrique a fortement baissé dans les années 90 à la suite de l’initiative du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) en faveur des pays pauvres et très endettés (PPTE). Avant de repartir à la hausse. Entre 2006 et 2019, elle a été multipliée par trois, de 100 à 309 milliards de dollars, à cela s’ajoute la crise du Covid-19 qui frappé de plein fouet l’économie du monde entier.
Selon le FMI, les pays d’Afrique subsaharienne pourraient se trouver face à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d’ici 2023.
Dans ce contexte, le but de ces assises est notamment d’apporter un soulagement aux pays touchés économiquement par les effets de la pandémie de coronavirus.
Aussi, la réflexion devra toutefois porter sur la définition d’une stratégie plus globale de développement afin de combler les besoins de financement externe africain que le FMI estime à 290Md $ pour 2020-23
En outre, ces discussions vont également arrêter des décisions et réformes courageuses afin de renforcer le secteur privé africain et promouvoir de nouveaux investissements.
Le Président Tshisekedi sera aux côtés d’autres dirigeants africains dont Cyril Ramaphosa (RSA), João Lourenço (Angola), Uhuru Kenyatta (Kenya), Alpha Condé (Guinée), Alassane Ouattara (Côte d’ivoire), Macky Sall (Sénégal), Muhammadu Buhari (Nigéria), Paul Kagame (Rwanda) et Denis Sassou Nguesso (Congo).
Carmel NDEO