Site icon LE JOURNAL.AFRICA

EdTech vient d’enlever les lacunes éducatives causées par le COVID-19 au MENA

Un enfant étudie sur son ordinateur, la technologie appelée EdTech (EducationTechnology) afin de riposter aux redondances de Covid-19 à l’école.

Même avant Covid-19, le système éducatif du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord-(MENA) avait des défis liés à la technologie. Cependant, ces pays ont introduit la technologie appelée EdTech (EducationTechnology) afin de riposter aux redondances de Covid-19 à l’école.

Néanmoins, des institutions de développement comme la Banque Mondiale et les autres doivent apporter leur soutien. Cela dans le but de booster ce canal éducatif devenu un outil indispensable à l’éducation de plus de 103 millions d’écoliers de la région.

La pandémie a davantage aggravé les retards d’apprentissage des écoliers de la MENA. Elle a creusé les écarts entre les enfants ayant accès à Internet à haut débit et ceux en étant dépourvus. Heureusement, des efforts à grande échelle ont été déployés pour combler ces défis. On évoque l’enseignement à distance, le recours à la technologie pour en faciliter le déploiement, l’apprentissage en ligne à l’échelle nationale. Ce sont tous des approches en constante évolution.

Qui bénéficient plus d’EdTech ?

La Jordanie est l’un des premiers pays de la MENA à appliquer des confinements stricts et à procéder à des fermetures d’écoles. Mais, le gouvernement a agi rapidement pour minimiser les pertes d’apprentissage. En effet, le ministère de l’Éducation, en collaboration avec le ministère de l’Économie numérique et de l’Entrepreneuriat, ainsi que des entreprises privées (dont Edraak, Mawdoo3, Abwaab et JoAcademy) ont développé des différentes plateformes d’apprentissage en ligne.

En Égypte, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement technique a agi rapidement au début de la pandémie pour accélérer les services TIC. Il a ouvert aussi l’accès à sa banque de connaissances en ligne. Il a mis à profit l’infrastructure existante et accéléré le déploiement des technologies de l’éducation. Tout dans le but d’en faire bénéficier un maximum d’élèves de leur domicile. Le contenu numérique, organisé par matière et par année d’études (de la CP à la terminale), mis en ligne par le biais d’une banque nationale de connaissances numériques. Une nouvelle plateforme numérique pour les classes en ligne ; et un contenu éducatif  diffusé à la télévision nationale. Les évaluations en milieu scolaire et les examens externes ont également été adaptés.

La pandémie a considérablement accéléré le recours à la technologie éducative dite « EdTech ». Plus qu’une « option pour le plaisir », elle est désormais un « outil indispensable ». Une requalification du personnel enseignant a été de mise, pour aborder l’enseignement en ligne chez les jeunes apprenants. De nombreux gouvernements ont fait l’achat d’ordinateurs portables ou de tablettes pour les enseignants et les élèves défavorisés.

A lire : «Imaginécole» une plateforme éducative pour 6,6 millions d’élèves francophones en Afrique

Ensemble, pour mobiliser l’élan numérique

La technologie éducative, ou EdTech, offre à la MENA une opportunité à saisir et, pour cela, chacun doit être impliqué. À cet égard, les institutions de développement, telles que la BM, peuvent jouer un rôle fédérateur. Cela dans le but d’aider les gouvernements à réaliser les initiatives isolées du secteur privé en matière d’apprentissage numérique.

La Banque mondiale a œuvré avec les ministères de l’Éducation de la région MENA pour maximiser l’efficacité des pays dans la conception et l’exécution de stratégies d’apprentissage à distance. Au cours de l’année écoulée, la Banque mondiale a favorisé les collaborations entre les acteurs internationaux, régionaux et locaux de l’EdTech. C’était dans le but d’aider les gouvernements à développer, surveiller et maintenir leurs systèmes d’apprentissage à distance.

La conférence EdTech, qui s’est déroulée du 1er au 3 juin, a été une plateforme ouverte et collaborative pour l’engagement et le dialogue constructif. Les parties prenantes étaient entre autres les acteurs régionaux et locaux du numérique, les gouvernements et les donateurs. Ensemble, ces parties prenantes aideront à construire et consolider l’écosystème EdTech pour la région MENA.

A lire aussi : Face aux conséquences de la COVID-19 sur l’éducation, il faut agir vite et efficacement

 

Quitter la version mobile