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Droits des femmes : AMC plaide pour l’insertion sociale

Exclues de leurs familles, abandons scolaires, se nourrir mal, est souvent la situation dans laquelle se retrouvent les mères célibataires.  Les droits des femmes en menace dans certaines familles au Burundi. En effet, l’association des mamans célibataire luttant pour les droits des femmes, plaide pour leur insertion sociale.  

Elles sont issues de familles démunies, des bidonvilles de la capitale économique Bujumbura, voire des autres provinces. Ces femmes mènent  une vie difficile les poussant à la mendicité.

Dans la tradition Burundaise, les femmes qui tombent enceintes hors mariage sont considérées comme des femmes de petite vertu. Elles sont chassées de domiciles et d’écoles. Elles se retrouvent dans la rue avec leur enfant.  Certaines sont obligées de se prostituer afin de survivre, a précisé AMC.

« Dans les zones reculées, les femmes ont difficilement accès à l’information sur la santé sexuelle et reproductive », martelé par AMC. Ces zones sont entre autres Kinama et Kinyankonge.

Dans un article publié le 15 février 2019 par France 24, AMC   précise qu’Il y a d’ignorance chez ces adolescentes.  Elles ne savent pas le fonctionnement de leur corps. La grande majorité qui tombe enceinte c’est celle qui était manipulée voire violée par des hommes malveillants.

Les causes de ses grossesses pour les jeunes mamans

Carmel Akimana, membre de l’AMC,  stipule qu’en amont et en aval ces grossesses sont dues beaucoup plus à la pauvreté. Cette femme pointe les doigts les hommes adultes. Selon elle, ils  restent les responsables de ces grossesses car ils trompent les filles par de l’argent ou du matériel de valeur.

À lire :« Les deux mamans aux milliers d’enfants » : la réussite des valeurs rundi 

Les conséquences en général pour les jeunes mamans

Les responsables de grossesses ne les acceptent pas. Cela laisse donc que les enfants naissent  avec un extrait de naissance d’un père inconnu.

En outre, les filles engrossées étant chez elles, ne sont pas du tout bien accueilli dans leurs familles. Elles sont souvent excommuniées lors de cérémonies familiales.

Carmel Akimana le signale en faisant référence au nombre de cas reçues  lors des entretiens.

Aujourd’hui, ces jeunes mamans  sont considérées comme des personnes adultes. Elles sont délaissées  sans accompagnement ni soutien.  Mme Akinama signale qu’elles risquent d’avoir des problèmes mentaux puisqu’elles se posent des questions sans réponse.

Quelles sont les recommandations ?

Premièrement,  c’est le retour à l’école. Ces  mamans célibataires doivent étudier, terminer leurs études et se développer elles même ainsi que leurs familles. Aussi, elles pourront devenir des femmes leaders pour promouvoir les droits des femmes. Tout d’abord, elles doivent se connaitre et savoir les valeurs inestimables qui se cachent en elles. Et aussi, les responsabilités qui les attendent.

Elles sont interpellées à une sensibilisation pour aider les jeunes filles à ne pas tomber dans les erreurs

Deuxièmement, c’est l’esprit d’abstinence. Cet esprit d’abstinence leur donnera de la valeur et leur permettra de préparer un bon mariage. Une nouvelle identité doit se procurer dans l’entourage afin de promouvoir une bonne réputation dans la société.

Les jeunes mères doivent être vigilantes vis-à-vis des hommes malfaisants. Aussi,  elles doivent penser à la sauvegarde de la culture burundaise.

Comme recommandation au gouvernement burundais, c’est la traduction des lois en langue nationale afin de permettre à ces femmes de le lire et comprendre.

Par  Blandon Uwamahoro

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