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D’ici 2030 le VIH/SIDA ne serait plus une menace pour le Burundi

Dr Aimé Ndayizeye présente l'état de lieux de séroprévalence au Burundi
Un rapport de séroprévalence présenté la semaine dernière montre que le Burundi évolue bien dans sa lutte. D’ici 2030, il aura zéro nouvelle infection, zéro décès et zéro discrimination liée au VIH, rapporte ce rapport de 2016-2017.

En effet, ce pays sera en ordre avec les objectifs de l’accélération de riposte 90-90-90 et 95-95-95 de l’ONUSIDA. À cet effet, dans la perspective d’ici 2030, 90% des Burundais sauront leur état de sérologie.

Au cours d’un atelier média, Dr Ndayizeye Aimé, Directeur du Programme National de Lutte contre le Sida a présenté les statistiques. Actuellement, le Burundi aurait atteint 81% des objectifs 90-90-90 et 95-95-95 de l’ONUSIDA. Cependant, les chiffres montrent une diminution accrue des nouvelles infections, soit de 6% de 2002 à 0,9% de 2017.

Quelles sont les stratégies utilisées ?

Les efforts fournis par le gouvernement et ses partenaires à travers la formulation d’une réponse nationale et efficace sont forts. Ils s’articulaient sur une approche multisectorielle et décentralisée.

START FREE: Éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants de 0 à 14 ans. Et réduire le nombre d’enfants nouvellement infectés chaque année. Il Fournit  un traitement à 95% des femmes enceintes et allaitantes en situation de VIH+.

Lire : Journée mondiale contre le SIDA : amélioration de l’accès au traitement (ONUSIDA)

STAY FREE: Réduire le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescents et les jeunes femmes de 10-24 ans.

AIDS FREE: Toutes les personnes vivant avec le VIH devraient avoir accès à un traitement antirétroviral. L’objectif est de rester exempt du sida et réduire leur risque de transmission ultérieure à un partenaire non infecté.

Quels sont les défis ?

Parmi les défis que cite Dr Ndayizeye Aimé il y a :

–          L’insuffisance financière pour la politique nationale de lutte contre le SIDA (besoin de mobilisation des ressources internes et externes).

–          Existences des groupes à plus haut risque d’infection génératrice de nouvelles infections.

–          Une faible continuité des services VIH pour le couple mère-enfant ;

–          Certains abandons au traitement ou irrégularité de prise de médicaments.

 

Quelques efforts seront encore fournis

Pour atteindre ses objectifs, le gouvernement du Burundi et ses partenaires doivent se concentrer sur les groupes à haut risques. Qui sont entre autres prisonniers, pêcheurs et les corps en uniforme. Mais aussi quatre stratégies sont préalablement prédéfinies. Cependant, il s’agit de la stratégie d’autotest, index testing, dépistage ciblé et l’implication des leaders communautaires.

Par Freddy bin Sengi

A Lire : Le Burundi celèbre la journée internationale contre le SIDA

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