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Cyclisme: Inès Nkezabahizi a franchi le Rubicon malgré les préjugés sociaux-culturels

Inès Nkezabahizi  fait 80km par jour sur des itinéraires variés

Inès Nkezabahizi  fait 80km par jour sur des itinéraires variés.  Bujumbura vers Bugarama tout en  continuant à Ngozi. Une autre route prise est celle de Bujumbura vers Gitaza (aller et retour). Elle précise que ces entraînements se font sur des trajets comme Bujumbura vers la province de Cibitoke. 

Cette jeune Inès aime le vélo malgré  les obstacles fulminants autour de sa personne  parce que c’est une fille. La rue ne l’épargne pas  de moqueries «ehe raba uwo mukobwa taxi vélo.»  Pour dire «Eeh regardez cette fille taxi-vélo!»  Heureusement, la famille l’encourage, l’entourage aussi.

Toute souriante, Inès est sympathique dans la nature quand elle «mange» des kilomètres avec les deux roues de son vélo de marque Carrera. Charpente apparemment juvénile pesant 57kg, elle vole comme un papillon sur les descentes. Selon ses compagnons de son club «Ntunsiga», elle est aussi perspicace en escalade.

Sa vision

Inès, souhaiterait  brandir le drapeau national du Burundi en tant qu’une cycliste internationale.  Elle a 1,70m, suit actuellement  une formation à UCI  (Union  Cycliste International). Elle n’écarte  pas l’engouement auprès de jeunes filles cyclistes  de Gihanga avec lesquelles elle pourrait collaborer.

A lire : Diaspora burundaise à la contribution au développement socioéconomique de son pays 

Comment tu qualifies le cyclisme au Burundi ? 

Dans la plupart des pays d’Afrique a fortiori le Burundi, le cyclisme est encore  embryonnaire avec un niveau d’amateurisme et non de professionnalisme. On roule à vélo pour le plaisir.   Contrairement à ce qui se passe en Europe.

Le cyclisme pour Inès est une passion sur la route. Elle ausculte le bout du tunnel en visant le professionnalisme, a-t-elle révélé au «Le Journal.Africa.»

Elle ajoute qu’elle va participer à une compétition internationale des cyclistes féminines «Tour international féminin.» La 1ere compétition  internationale qui se  déroule au Burundi Début octobre 2021.

Toutefois des problèmes persistent. Le grand souci est le manque de matériels comme le vélo, les maillots et autres accessoires tels que les casques et les lunettes.

Cette jeune fille, 2e d’une famille de 4 enfants aime  les frites comme sa gastronomie. Elle s’identifie en  tant  que  cycliste à  Adolphe Rukenkanya, ancien ministre de sports burundais, tout  en portant une admiration aux clubs français de cyclisme, exhorte au gouvernement du Burundi de soutenir les cyclistes.

Espérons que les roses seront  sans pépins pour Inès Nkezabahizi et les autres cyclistes pour faire parler du Burundi par le canal du vélo de course.

A lire aussi : Burundi-Cyclisme : La première édition de « Buja Tour 2021 » fixée pour le dimanche 6 juin 2021

Erick-E. Manirakiza

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