L’Union européenne continue à suivre avec « attention » la situation dans l’Est de la RD Congo, caractérisée par l’agression Rwandaise sous couvert du M23.
Dans un communiqué rendu public le lundi 4 juillet, l’Union européenne à travers son Haut représentant Josep Borrell, rappelle son attachement à la lutte contre l’impunité et aux efforts de justice contre les auteurs des crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, qui doivent être jugés et non intégrés dans les forces de sécurité.
L’Union européenne exprime sa solidarité avec toutes les populations civiles touchées et condamne les attaques des groupes armés ainsi que les incidents transfrontaliers qui se sont multipliés ces dernières semaines.
Saluant la saisine des mécanismes de gestion des différends des instances régionales et internationales compétentes pour faire la lumière sur ces événements, elle exige le M23 et les autres groupes rebelles armés nationaux et étrangers (dont les CODECO, FDLR et RED TABARA) à déposer les armes, renoncer à la violence et se retirer des zones qu’ils occupent.
Par ailleurs, elle rappelle son soutien au respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, qui sont des principes de droit international applicables partout et devant être respectés par tous.
L’UE marque son soutien à l’engagement des FARDC et de la MONUSCO dans la lutte contre ces groupes et appelle tous les pays de la région à jouer un rôle positif permettant le retour de la stabilité dans la région. La coopération régionale est d’autant plus nécessaire que la menace des ADF ne faiblit pas.
Elle invite tous les pays parties au Conclave de Nairobi à s’impliquer activement et éviter tout ce qui est de nature à entraver le processus. Elle salue les efforts de l’Union africaine et du Président de la République d’Angola, Joao Lourenço, également Président de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, pour favoriser un climat de dialogue et un règlement pacifique des différends entre les pays de la région.
Dominique Malala