Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Covid-19 remonte étonnement la pauvreté au Niger

La pauvreté au Niger

Le taux de la pauvreté au Niger due au Covid-19 s’augmente de jour au jour. Le revenu par habitant a baissé de 0,3%, soit environ 400 000 nouveaux pauvres en 2020. Cependant, la Banque Mondiale(BM) recommande au pays de mettre en place un plan de réforme soutenu par les partenaires internationaux.

En effet, l’économie du Niger continue à s’écrouler en raison de la pandémie. Ainsi plusieurs institutions ont cessé leurs activités, ce qui a augmenté la pauvreté au dans ce pays.

Par conséquence, le revenu par habitant a baissé de 0,3%. Ce qui a augmenté  la proportion de la population vivant avec moins de 1,9 dollar américain par jour.

Selon le rapport de la Banque Mondiale, reporte que approximativement 400 000 nouveaux pauvres ont été enregistrés  en 2020. Alors que le nombre de personnes pauvres devrait augmenter de 200 000  en cette année en cours.

Le même rapport affirme que ce dernier commencera à se rabaisser à la fin de 2023. Conséquemment, le niveau de la pauvreté devrait rester plus élevé que celui d’avant la crise.

A lire : Au Niger, la saison des pluies a déjà fait au moins 35 morts et de nombreux dégâts

Quelles sont les solutions ?

Pour écarter les effets de la crise, la BM recommande de mettre en place un plan de réforme audacieuse.

Dont, ce dernier devra être soutenu par les partenaires internationaux  en trois étapes:

A partir de 2021 et au-delà, le défi consistera à combiner un soutien continu à l’économie.

A court terme, la priorité devrait être donnée aux dépenses de santé, notamment au déploiement des vaccins.

Pour vue que la situation se normalise, il est essentiel de maintenir la viabilité des finances publiques. Soit, en augmentant la mobilisation des ressources intérieures et en renforçant l’efficacité des dépenses. La réduction des inégalités entre les sexes doit également rester un objectif stratégique.

A lire aussi : Terrorisme et baisse de croissance: le Niger dans la spirale de la crise économique

Chris Golden Irambona

Quitter la version mobile