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Congrès Africain: qu’attendent les Africains de l’APAC ?

Le Congrès inaugural des aires protégées d’Afrique (APAC) est une opportunité d’encourager les dialogues qui construisent et responsabilisent les générations actuelles de dirigeants africains, afin de réaliser un avenir où la biodiversité est valorisée comme un atout qui contribue au développement. Trois parrains sont déjà à l’œuvre pour piloter ce congrès qui se tiendra  à Kigali en date du 17 au 22 mars 2022.

Ces parrains du Congrès inaugural des aires protégées d’Afrique (APAC) sont Hailemariam Desalegn, ancien Premier ministre de l’Éthiopie; Issoufou Mahamadou, ancien président du Niger et Festus Mogae, ancien président du Botswana.

Le congrès s’articule autour de trois thèmes clés : les aires protégées, les populations et la biodiversité. Le tout premier rassemblement continental de dirigeants, de citoyens et de groupes d’intérêt africains, a pour objectif de discuter du rôle des aires protégées dans la conservation de la nature, la sauvegarde de la faune et de la flore sauvages emblématiques de l’Afrique. Il faut ajouter la fourniture de services écosystémiques vitaux, la promotion du développement durable ainsi que la conservation du patrimoine culturel et des traditions de l’Afrique.

“Le potentiel de l’Afrique est énorme, ce Congrès sera un tremplin vers la réalisation de nos objectifs de l’agenda 2063 en tant que continent”, indique Hailemariam Desalegn, ancien Premier ministre de l’Éthiopie.

Le Congrès sur les aires protégées en Afrique arrive à un moment où l’attention mondiale se porte de plus en plus sur notre relation tendue avec la nature, indique la ministre rwandaise de l’Environnement, Jeanne d’Arc Mujawamariya. 

“Nous n’investissons pas suffisamment dans les systèmes naturels dont nous dépendons. Il faut 700 milliards de dollars supplémentaires par an pour la biodiversité, soit moins de 1 % du PIB mondial. L’Afrique dépense moins de 10 % de ce qui est nécessaire pour protéger et restaurer la nature.”, a souligné Mme la ministre . 

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L’enthousiasme pour ces pilotes de l’APAC

Pour Issoufou M, la capacité de mobiliser des dirigeants à tous les niveaux est faire preuve de discernement et ils vont se donner les moyens d’agir pour façonner les décisions qui affectent l’avenir de l’Afrique. Pour lui, en tant que parrain du congrès inaugural, cette réunion a pour but de changer le visage de la conservation et d’être le fer de lance des efforts d’atténuation du changement climatique à grande échelle.

Avec, Festus M, l’APAC doit être un tournant dans les relations entre la communauté mondiale et les institutions africaines. En tant qu’Africains, Il est nécessaire que les communautés et les institutions africaines soient activement impliquées dans le programme de conservation pour qu’elles se l’approprient et s’intègrent dans les aspirations et la vision de l’Afrique. 

Pour Hailemariam D,  l’APAC présente une opportunité sans précédent de tracer une voie qui équilibre la croissance économique et la conservation du capital naturel de l’Afrique. Cela devra se faire par des choix et des investissements stratégiques fondés sur les meilleures connaissances disponibles et une réflexion à long terme. 

Notons que le Congrès de l’APAC et de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) est organisé par la Commission Mondiale des Aires Protégées de l’UICN en partenariat avec des agences gouvernementales et des organisations de conservation, avec le soutien des partenaires au développement, des entreprises et des communautés et des médias.

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Blandon Uwamahoro

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