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ECONOMIE

Burundi : Une ouverture élargie du poste-frontière de Gatumba pour dynamiser l’économie régionale

À partir du 1er octobre 2025, le poste-frontière de Gatumba, reliant le Burundi à la RDC, s’ouvre au transit de marchandises dans une démarche visant à dynamiser l’économie régionale. Cette initiative, portée par l’Office Burundais des Recettes, marque une étape clé vers la modernisation douanière et le renforcement des échanges commerciaux dans la sous-région des Grands Lacs.

L’Office Burundais des Recettes (OBR) a annoncé, ce lundi, par un communiqué officiel, une décision stratégique concernant le poste-frontière de Gatumba, situé à la frontière entre le Burundi et la République Démocratique du Congo (RDC). À partir du 1er octobre 2025, ce poste fonctionnera de manière élargie pour accueillir les marchandises en transit, sous certaines conditions.

Selon l’OBR, tous les produits commerciaux autorisés pourront transiter par Gatumba, à l’exception du carburant et des marchandises nécessitant un pesage sur balance pour véhicules. Cette restriction s’explique par des contraintes techniques et logistiques, le poste n’étant pas encore équipé pour répondre à ces exigences, contrairement à d’autres points frontaliers mieux dotés.

Par ailleurs, l’OBR a annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau de douane à Gatumba, destiné à simplifier la collecte des taxes et droits de douane sur les marchandises importées et exportées. Cette mesure s’inscrit dans une démarche de modernisation de la gestion frontalière et de renforcement des capacités de collecte des recettes publiques.

Situé à l’ouest du Burundi, dans la province de Bujumbura, le poste-frontière de Gatumba relie directement Bujumbura à la ville d’Uvira en RDC. Ce corridor commercial, l’un des plus fréquentés de la sous-région des Grands Lacs, était jusqu’à présent sous-exploité en raison d’infrastructures douanières insuffisantes.

L’élargissement des fonctions de Gatumba devrait transformer ce poste en un carrefour logistique et économique régional, tout en contribuant à désengorger d’autres points frontaliers saturés, tels que Kobero (vers la Tanzanie) ou Ruhwa (vers le Rwanda).

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