Au Burundi, les agriculteurs vont bientôt commencer à utiliser des ant-robot dans les champs. L’Objectif est en effet d’aider ces agriculteurs à se débarrasser de certaines tâches répétitives, augmenter la production et appuyer ainsi la politique du gouvernement de « chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent » en pratiquant l’agriculture moderne.
Au Burundi, plus de 80% de la population tirent leur subsistance de l’agriculture alors que la vaste majorité des pauvres sont des paysans qui pratiquent l’agriculture vivrière (BM). Pour cela, il est indispensable de sauver, tant qu’il en est encore temps, cette agriculture encore très dynamique, faiblement et artisanale par l’introduction de la technologie moderne (la robotique), intervient le jeune Armel Akimana, le roboticien qui a inventé le premier ant-robot au pays.
Ce jeune garçon âgé de 29ans, roboticien et spécialiste des systèmes automatisés crée cette première machine la plus ou moins autonome, qui effectuera différentes tâches en fonction des utilisateurs. Aujourd’hui, à sa troisième version, l’appareil est conçu en premier lieu comme un pulvérisateur (arroseur) des produits phytosanitaires et le désherbage qui peut aussi faire tant d’autres activités champêtres selon la nécessité, précise le roboticien Akimana.
Des solutions sur la table
Selon Armel Akimana, la machine fournira aux agriculteurs deux solutions différentes pour des activités champêtres. Dans l’option entièrement automatisée, le désherbage et la pulvérisation sont effectués de manière autonome par le robot. Dans l’option partiellement automatisée, l’appareil est équipé d’un boîtier intelligent pour automatiser les processus.
« Il a les rôles d’aider les agriculteurs à se débarrasser des tâches répétitives dans différents contextes, des vergers aux vignobles et augmenter ainsi la production », explique-t-il.
À en croire le professeur chercheur Terence Niyonsaba, qui rappelle en avant que l’appareil est le produit d’un rapport du stage de son étudiant (Armel Akimana) de juillet 2021, à l’université du Lac Tanganyika. Celui qui l’a encadré au cours de son stage, a ensuite confirmé son appui à l’idée initiale de ce dispositif mécatronique qui répondra aux ODD dans la lutte contre la faim « tel est l’engagement du gouvernement. »
Pour terminer, il a relayé le message du président de la république « chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent », pour montrer la lutte à laquelle va appuyer la machine.
Ant-robot à la portée des agriculteurs
« Le modèle d’affaire que je veux développer consiste à fabriquer plusieurs robots qui resteront propriété de l’entreprise que j’aurai à créer. Les agriculteurs vont louer de telle façon que l’on paie par exemple 1 million de francs burundais et l’entreprise envoie une équipe et une dizaine de robots qui vont faire le boulot plus rapidement que les agriculteurs, explique sa vision le jeune roboticien Armel Akimana, qui pourra sauver l’agriculture du Burundi.
Au cours de ces travaux champêtres, le roboticien indique que l’agriculteur n’aura plus à se soucier de l’énergie électrique car c’est son équipe qui va s’en charger. « Et sinon le coup de production, je l’estime autour de 5 millions de francs, conclut-t-il.
Ant-robot d’Akimana, est une machine intelligente fabriquée localement, capable d’effectuer des tâches et de fonctionner de manière indépendante au sein d’un environnement, sans contrôle ni intervention humaine.