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Burundi-SNU : Vive la “ dignité, liberté, justice pour tous”

Le Système des Nations Unies (SNU) au Burundi déclare que la Déclaration Universelle des droits de l’Homme est consacrée pour tous les humains sans exception et non pas au gouvernement. Pour cela, la communauté estudiantine est interpellée à défendre ce droit inaliénable afin d’avoir un monde plus durable, juste pour les générations à venir.

Dans un contexte de la célébration de la journée internationale des droits de l’Homme pour l’année 2022, le Système des Nations Unies au Burundi, en collaboration avec l’Université du Burundi et la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH), a célébré ce jeudi 8 décembre 2022 cette journée sous le thème international “dignité, liberté et justice pour tous”. Actuellement, cette journée internationale des droits de l’Homme de l’année 2022 commémore l’adoption du 75ème anniversaire des droits de l’Homme jusqu’en 2023.

Bamazi Tchaa Kossi, conseiller principal du coordinateur résident du Système des Nations Unies au Burundi, a indiqué que la déclaration des droits de l’Homme est consacrée pour tous les humains sans exception et non pas au gouvernement. Ici, la déclaration est reconnue comme un contrat entre l’État et la population, car elle est indivisible, inaliénable et n’est pas exclusive, mais plutôt collective.

La campagne pour cette année vise à évaluer la compréhension et l’action de la communauté vers une meilleure connaissance de l’universalité, de la déclaration en tant que telle, et du multipartisme du bien associé. M. Bamazi donne trois messages à l’endroit de cette journée en disant que la déclaration est un ensemble de droits universels, indivisibles et inaliénables reconnaissant la dignité, la valeur de chacun et au même pied d’égalité.

Le second message est que la déclaration constitue un idéal commun à atteindre car il sert de modèle pour tous les droits et politiques, tant au niveau national qu’international. Il est la fondation pour le programme du développement durable valorisant pour l’année 2020-2023.

Le troisième est que la déclaration inspire déjà un combat pour renforcer la protection de droit de l’Homme et à contribuer à leur reconnaissance. Depuis la proclamation de la déclaration universelle des droits de l’Homme, certaines choses ont été bouleversées au niveau des droits qui régissent les femmes, les enfants et les populations autochtones, surtout dans la conservation et la préservation de leur terre et culture.

Un appel à la communauté estudiantine

M. Bamazi appelle la communauté estudiantine à défendre le droit de l’Homme car c’est un droit collectif et le rôle de tout un chacun est privilégié pour bien vivre dans la paix. 

Pour le recteur de l’Université du Burundi, Audace Manirakiza, c’est une occasion de remise en œuvre de la responsabilité de tout un chacun, surtout les jeunes, parce que les droits de l’Homme ne sont pas uniquement des textes, mais plutôt la vie quotidienne. C’est une vie où chacun est appelé à ne pas assister à des scènes de violation de droits de l’Homme, surtout essayer d’être des défenseurs de ces droits. Les étudiants devraient s’engager dans l’esprit de la défense et de la promotion de ces valeurs en tant que gage de la paix dans le monde, a dit M. Manirakiza.

La déclaration des droits de l’Homme est à respecter

Comme l’explique M. Bamazi, les conventions internationales doivent être respectées dans le pays où on a fait la signature et la ratification. Le pays est obligé d’adapter ces lois nationales à la version de celles qui sont internationales. 

Dans certains pays, les conventions internationales passent par les procédures, cela veut dire à travers plusieurs institutions étatiques entre autres l’Assemblée Nationale, le Sénat, etc. Cette procédure va permettre à un pays d’observer d’une manière exhaustive tout ce qui caractérise cette convention et aussi de la faire adapter à ces textes nationaux. Le pays, s’il n’a pas suivi certaines des lois qui sont écrites dans la convention, n’a aucune contrainte.

Signalons que la déclaration des droits de l’Homme a été adoptée le 10 décembre 1948 par l’Organisation des Nations Unies, juste après la création de celle-ci, en réaction aux actes de barbarie qui ont révolté la conscience de l’humanité pendant la seconde guerre mondiale.

Blandon Uwamahoro
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