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Burundi : Sans la culture, rien ne peut être construit

La culture est la vie intérieure d’une collectivité

La culture est la vie intérieure d’une collectivité. Abbé Adrien Ntabona fait allusion à la promotion de la culture en général et en particulier la culture nationale. En effet, Claude Niyuhire président de l’Association Amagaba, précise que la culture burundaise est l’identité pour le développement du Burundi.

La Troupe Amagaba organise un festival sur la culture burundaise pour le 04 juillet 2021. Lors d’une conférence de presse tenue  ce lundi à Bujumbura, la troupe Amagara signale qu’elle veut promouvoir la culture burundaise.

Pour la promotion de cette culture, l’abbé Adrien Ntabona précise une dimension de trois valeurs. Premièrement, c’est le fondement de la société. Deuxièmement, c’est les  institutions et les célébrations de la vie. Enfin, c’est  le niveau d’expression culturelle.

« Il ne faut pas promouvoir l’expression culturelle sans qu’il ait sérieusement  les valeurs qu’on veut traduire. Plus on va dans le sens de la promotion des valeurs, plus on bâtira ce pays. Le Burundi ne peut être bâti sans qu’il ne s’appuie pas sur une culture valable»,  indique Adrien Ntabona.

Pour la promotion de la culture nationale en particulier, il faut souligner que chaque pays est bâti sur une culture. M. Ntabona ajoute que : «Nous avons besoin d’avoir chez nous quelque chose sur quoi on peut trinquer avec les autres en ayant quelque chose à offrir».

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Sonner le réveil

Le système d’enseignement n’a jamais pris en compte suffisamment la culture et la langue nationale etc.

Ce n’est pas assez qu’on fait, il faut qu’on se réveille. Pas pour s’opposer à d’autres pays, mais pour absorber avec les autres pays en ayant de quoi à offrir au lieu de nous faire peur quoi recevoir, indique Abbé Adrien.

Le Burundi a une culture propre à lui, donc nous devons prendre en compte pour véhiculer notre image partout dans le monde, raconte Claude Niyuhire

Abbé Adrien  appelle non seulement l’ajustement de la langue maternelle, il interpelle aussi la jeunesse burundaise à la conscience de leur  culture.

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Par Blandon Uwamahoro

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