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Burundi: redorer l’image de la justice, le grand souci de la PARCEM

Symbol de la justice de PARCEM au Burundi

Le Burundi s’est fait déchirer par des événements qui ont souillé l’image de sa justice. La justice est le troisième pouvoir dans un régime démocratique. En effet, elle a besoin de sa place inéluctable  de son indépendance. Ce  que souhaite l’organisation Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités (PARCEM).

En 2013, le Burundi avait débuté avec les Etats généraux de la justice. L’idée était de se projeter ce que doit être  une justice indépendante au service des burundais. Mais aussi le renforcement de la paix et la cohésion sociale, rappelle Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM.

Ainsi, plusieurs pistes sont évoquées pour que la justice joue son rôle sans ambages, ajoute-il.

Après les accords de Gitega, de bons augures se faisaient sentir avec des nouveaux mouvements louables. La stratégie de bonne gouvernance avait suivi et la lutte contre la corruption.

Tout le monde était d’accord avec la tolérance zéro. Mais le rythme a ralenti et l’image n’était plus la même comme au début, déplore F. Ndik.

A lire : PARCEM: un plan de redressement et de relance économique, un préalable au développement

Faut-il donner l’indépendance à la justice ?

La confusion est totale, la justice n’a pas des ailes, son indépendance est volée.

Les lamentations des citoyens  ne font que s’accentuer de jour en jour.  La justice  corrompue tel reste leurs chansons.

Les injustices du quotidien ont pris un élan  incontournable. Des arrestations sans cause sont devenues fréquentes. Reconnaître la justice  comme troisième pouvoir serait une solution car elle est  étouffée par d’autres pouvoirs et se retrouve le dos au mur.

«Tout le monde peut être arrêté maintenant au Burundi même pour des fautes non graves. Et finalement nos prisons sont remplies», regrette Faustin Ndikumana.

La PARCEM propose un nouveau visage à la justice burundaise. D’abord, reconnaître la justice comme troisième pouvoir. Deuxièmement, faire le bon recrutement des magistrats judiciaire compétents et qualifiés. Ensuite, augmenter le nombre des magistrats. Puis, renforcer les services d’applications des peines et renforcer les moyens d’inspection générale pour les procédures d’arrestations. Enfin, renforcer des juridictions spécialisées.

A lire aussi : La crise de 1972 au Burundi : le poids du contexte

Jordan Ntambwe Ngoy 

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