Les filles encore élèves qui tombent enceintes ne devraient pas en principe bénéficier de la gratuité des soins liés l’accouchement, chose qui fait que l’Etat utilise, par conséquent les moyens qui étaient prévus pour les femmes mariées. Déclarations du président du Sénat ce mercredi lors de sa visite dans la commune Makamba. Révérien Ndikuriyo ajoute qu’il fallait qu’il ait un dossier ouvert au parquet, chaque fois qu’il y a un élève qui met au monde et ce dans le cadre de connaître l’auteur de sa grossesse.
Lors de cette rencontre avec les habitants de Makamba, le président du sénat a fait savoir que la politique de la gratuité de soins liés à l’accouchement ne concerne que les femmes mariées.
Néanmoins, il déplore l’existence des centres de santé qui accordent cette gratuité des soins relatifs à l’accouchement aux jeunes élèves ce qui favoriserait les grossesses précoces à l’endroit de ces dernières.
En outre, Révérien Ndikuriyo signale que le fait d’appliquer la même politique à toutes les parturientes prendrait comme risque, doubler annuellement le budget consacré à cette politique.
Selon lui, pour que les grossesses en milieu scolaire soient éradiquées, il faut qu’il y ait l’ouverture du dossier chaque fois qu’il y a un nouveau né en milieu scolaire. Il ajoute que cela aiderait également à la connaissance de l’auteur de la grossesse, car ajoute-t-il, parmi ces derniers, figurent même les hommes mariés.
Depuis l’année scolaire 2015 jusqu’en 2017,4500 élèves ont été engrossées selon toujours le président du Sénat.
Par Jérôme HAKIZIMANA