Après plus d’une année d’attente, 404 cartes de presse sont prêtes pour les journalistes et les techniciens de l’information. Cela a été dit par le Président du Conseil National de la Communication (CNC), ce mardi 30 juillet à Bujumbura.
A l’occasion de la présentation de son rapport annuel d’activités 2018/2019, c’était aussi une occasion du lancement officiel de la délivrance de la carte de presse, d’où la première partie. Seulement 404 cartes de presse sont disponibles sur 772 journalistes que le CNC a leurs dossiers aux grands complets. C’est au moment où 1512 journalistes et techniciens de l’information sont inscrits dans le registre national de médias en provenance de 48 organes de presse sur le territoire national.
Le président du CNC, Nestor Bankumukunzi prévient les contrefacteurs. « Nous prévenons les spécialistes du faux et usage de faux. Cette carte a été conçue de façon à la rendre infalsifiable. Nous avons un mécanisme d’en vérifier l’authenticité, inutile donc de tenter de se livrer à une quelconque fraude. » Dit-il.
Il a invité tous les journalistes et techniciens à dénoncer tout acte qui irait dans le sens de la tricherie avec la carte de journalistes et techniciens de la communication professionnelle. Il a appelé tous les demandeurs de cette carte qui ne sont pas encore en ordre, de compléter leurs dossiers envie d’obtention de la dite carte.
Se retrouver dans le registre national des médias, une voie obligée
Le vice-président du CNC, Laurent Kaganda, lui qui a présenté l’État d’avancement des cartes Burundaises de presse, il a considéré le registre national des médias comme une voie pour se procurer de la carte de presse. Comme Jésus Christ disait qu’il est la voie pour arriver au ciel, de même que pour les journalistes, le registre national est pour eux le passage obligé pour obtenir la carte de presse. Nul ne peut avoir cette carte tant qu’il n’est pas enregistré dans celui-ci.
De la peur à la liberté dans l’exercice du métier du journalisme
Le président de l’Association Burundaise des Radiodiffuseurs (ABR) et directeur de la radio Ivyizigiro Onésime Harubuntu n’a pas hésité de dire que toutes les tracasseries et les incompréhensions que subissaient les journalistes vis-à-vis des sources d’informations prennent fin avec la délivrance de la carte de presse.
Chris IRAMBONA, journaliste de la Radio Colombe FM se réjouit de cet octroi de cette carte de presse. « Auparavant c’était difficile d’aller sur terrain pour colleter les informations suite au manque d’un document qui pourrait m’identifier. Mais maintenant avec cette carte j’ai toutes la liberté d’aller n’importe où afin de collecter les informations.» Dit-il
La carte de presse est prévue par les articles 14,15 et 16 de la loi numéro 1/19 du 14 septembre 2018 régissant la presse au Burundi. C’est sur base de ces dispositions que le CNC s’est mis à l’œuvre pour la délivrer surtout à la veuille des élections générale du 2020.
Par Aobe Prosper