Bien qu’on les utilise et transforment notre quotidien. Mais ils contiennent des substances toxiques et nuisibles à la santé humaine et celle de l’environnement ; sont les matériels électroniques que l’Association Great Lakes Initiatives for Communities Empowerment (GLICE), s’est donnée comme mission de collecter ses déchets dans le but de protéger l’environnement. Cette dernière appelle tous ceux qui les détiennent d’adopter le bon geste et non les vendre au secteur informel.
Dans une interview accordée à Le Journal.Africa, Ange Merveilleux Dushimirimana, chargée de la communication chez GLICE-Burundi dit avoir observé une mauvaise conservation et réutilisation de ces matériels usés par certaines personnes ne sachant pas qu’ils contiennent des subsistances toxiques et qui sont tellement nuisibles à la santé humaine et celle de l’environnement.
Consciente de la gravité de ces déchets, Ange Merveilleux Dushimirimana indique que son association s’était lancée dans cette aventure vue la prolifération de ces ordures dans la ville de Bujumbura et le fait que les gens des entreprises les revendent à des particuliers après leurs usage.
Pour la chargée de la communication de GLICE-Burundi, la chasse de ces ordures électroniques continue en bon train dans différents bureaux des entreprises dont ils sont partenaires ; et le fruit est depuis 2014 jusqu’en février 2020 est de plus 262 tonnes déjà collectées par son association.
GLICE-Burundi lance un appel vibrant auprès des burundais en général et en particulier aux responsables de différentes entreprises qui en ont surtout en grande quantité d’adopter le bon geste ; qui veut dire les donner à des associations compétentes à la matière pour une bonne conservation, un recyclage et réutilisation étant un autre produit si possible.
Par Freddy bin Sengi
