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Burundi : « nous voulons bien survivre, protégeons notre environnement » Albert Mbonerane

400 bambous ont été plantés sur les rives du ravin Sebatutsi de la localité Kizingwe-Bihara de la zone Kanyosha en commune Muha en Mairie de Bujumbura. « La terre nous parle, écoutons ce que la terre nous dit si nous voulons bien survivre », un message du défunt Pape Benoît XVI relayé par l’environnementaliste Albert Mbonerane. 

Ce vendredi 3 février 2023, le Réseau des Institutions de microfinances du Burundi (RIM), et le projet d’appui à l’inclusion financière agricole et rurale (PAIFAR-B) exécuté par le gouvernement du Burundi sous le financement du FIDA ont organisé une journée dédiée à la sensibilisation sur la protection de l’environnement à l’endroit des acteurs et partenaires du secteur de la Microfinance sous le thème « Finance sensible aux changements climatiques.» 

Un réveil de conscience pour lutter contre les changements climatiques dans le pays, considère cet ancien ministre burundais de l’environnement Albert Mbonerane, qui par ailleurs rappelle qu’il faut financer des projets mais ces projets doivent répondre à la cohabitation avec l’environnement. 

« La terre a besoin de nous et nous avons besoin de la terre. C’est ce que nous appelons une cohabitation pacifique. Cela répond pour les générations actuelles et mêmes pour les futures générations » a-t-il dit.

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Le FIDA dans la protection de l’environnement

Certes le Fonds international de développement agricole appuie le gouvernement du Burundi dans le secteur agricole afin de réduire la famine et la pauvreté. Mais pourquoi intervient-il maintenant dans la protection de l’environnement ?

« Il faut que les institutions de Microfinance soient sensibles aux changements climatiques. Alors l’agriculture et l’élevage sont des activités se réalisant en milieu rural en grande partie, mais si ces activités ne sont pas bien planifiées et exécutées en respectant la sauvegarde environnementale, elles peuvent aussi contribuer à la destruction de l’environnement » a déclaré l’expert en finance rurale au sein du PAIFAR-B, Epaphrodite Semyampi. Raison pour laquelle nous sensibilisons les institutions de microfinance pour qu’elles mettent en avant les actions de financement de projets qui sauvegardent l’environnement.

Albert Mbonerane salue cette initiative prise par le FIDA et invite les autres partenaires œuvrant dans différents domaines socioéconomiques à s’y inspirer. Il recommanderait aussi qu’avant de monter un projet, il faudrait mieux de faire d’abord son étude environnemental et social.

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Willy Muhindo

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