Plusieurs petites enflures, une semaine sous une intense brûlure, et 3 autres avec une tâche noire sur la peau, sont les premiers symptômes prouvant que vous avez été en contact avec une petite mouche connu sous plusieurs attributs ‘’Ndombolo, Signorina, Maria…’’ (Paederus eximius terme médical ou Kenya Fly). Visible surtout sur les arbres pendant la journée et sur les murs à côté de lampes pendant la nuit. Les sources médicales comparent son venin à celui du serpent.
A Bujumbura, au moins presque 5 personnes par quartier l’ont déjà désagréablement rencontré, selon les personnes interviewées par JA, elles crient au secours.
Nombreuses ne savaient pas comment ça se passe, elles se retrouvent sous une forte douleur ; comme c’est fut le cas de Pierre Nduwimana qui a fait 3 semaines dans une situation d’embarra en province Gitega dans sa famille.
Celui-ci témoigne avoir été en contact avec cet insecte à Bujumbura où il est vendeur du charbon. Il a dû laisser son emploie pour aller rester à côté de sa famille (sa femme et ses 4 enfants) pour les soins médicaux.
Ignorant de quoi est-ce qu’il souffrait, avec des fortes afflictions des brûlures et des dermatites sur son corps au niveau de son bras droit et sur la tête ; pense avoir attrapé une nouvelle maladie.
Sur ce, il est allé consulter les médecins ; et dépassant une somme de 50 mille francs burundais (Equivalant de 20€).
Dépourvu de toute sa caisse mais guéri, il reprend son chemin vers Bujumbura au travail.
M. Nduwimana, plaide pour la désinfection du milieu et mener une étude approfondie sur le venin de cet insecte pour éviter d’autres conséquences soit maladie mortelle à la longue.
Les mesures des préventions
Par ailleurs, des sources médicales comparent son venin à celui du serpent mais rejettent tous les risques de la mort.
Toutefois, ces mêmes sources interpellent les gens à se précipiter pour aller consulter les dermatologues surtout quand il y a les signes des gonflements liés à ces genres des venins afin de réduire les risques des complications ultérieures.
« Les gens doivent éviter de l’écraser sur le corps mais de le souffler s’ils l’on vu d’avance. » Conseillent-elles. En ajoutant « Qu’il est important aussi de faire l’hygiène d’assainissement du milieu et de se laver chaque fois au cas suspect. »
Concernant cette mouche « Ndombolo ou Signorina », révèlent que son vrai nom est Paederus eximius qui se voit souvent au Kenya et en Tanzanie sous le nom du « Kenya Fly. » Ces pays ont beaucoup des forets.
Qu’est-ce que sait le Paederus eximius ? Tiré du JIM.FR
Le Paederus est un insecte venimeux passif. Ce genre comprenant plus de 622 espèces appartient à l’ordre des coléoptères et à la famille des Staphylinidae. Il a une forme allongée, étroite et aplatie dorso-ventralement. Long de 10 à 15 mm, il possède un thorax et un abdomen segmentés. Ces segments abdominaux colorés en rouge orange sont souples et l’insecte les redresse fréquemment en « queue de scorpion ».
La tête, une partie du thorax et l’extrémité postérieure sont noires (Illustration). L’insecte possède des petites ailes pliées, mais ne vole que rarement. Le Paederus est très actif pendant la saison des pluies. Il est attiré par les éclairages fluorescents. La dermatite à Paederus est rapportée dans de nombreux pays : Turquie, Iran, Italie, Nigeria, Égypte, Tanzanie, Australie, Sri Lanka, Malaysia, Brésil, Inde et Congo. Concernant nos trois observations, l’espèce n’a pas pu être déterminée, et nous avons remarqué une pullulation remarquable à la fin du mois de mars après une chute abondante de pluies. Écrasé sur la peau, l’insecte libère une toxine irritante et vésiculante contenue dans son liquide coelomique appelée pédérine. Cette toxine est de nature polypeptidique et est utilisée apparemment par le genre Paederus comme une défense chimique contre les prédateurs.
Sa biosynthèse est un caractère éminent des Paederus femelles. Toutefois, toutes les femelles ne parviennent pas à élaborer cette substance car sa synthèse dépend de l’existence d’une bactérie vivant en symbiose avec l’insecte dite endosymbiotique. Les bactéries qu’abritent les deux types de femelles, celles qui peuvent synthétiser la pédérine et celles ne le pouvant plus (dites aposymbiotiques), ont été évaluées par analyse PCR de l’ARN ribosomal 16S. Un certain fragment, qui n’était pas retrouvé chez les femelles aposymbiotiques, est hautement dominant chez les autres femelles synthétisantes. L’endosymbiotique a été identifié comme étant une bactérie du genre Pseudomonas, très apparentée au Pseudomonas aeruginosa, ayant acquis plusieurs éléments génétiques étrangers par transfert horizontal. Cette bactérie est à présent incultivable. Maintenant, cette substance paraît avoir un effet cytotoxique pouvant être utile pour un usage thérapeutique. Les essais cliniques concernant ce composé ont été gênés du fait de sa disponibilité en faibles quantités d’origine naturelle.
Par Freddy Bin Sengi