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Burundi: Malgré les reproches, l’Église catholique doit participer à la politique de l’État

l’Église catholique annonce sa participation dans la politique burundaise. Cela a été dit ce mardi 26 novembre lors de clôture d’une session organisée par la Commission Episcopale Justice et Paix à l’intention des députés et les sénateurs élus de 5 provinces sur un projet de consolidation de la démocratie et la cohésion sociale dans la jeunesse.

Cette session de deux jours, du lundi au mardi, s’est déroulée dans les locaux du Grand Séminaire le pape Jean-Paul II situé sur la colline Songa ville de Gitega, dans le cadre d’une session à l’intention des députés et des sénateurs élus dans les provinces de Karuzi, Ruyigi,  Cankuzo, Mwaro et Gitega. 

Le but de cette session était de mettre en lumière le projet de cette Commission épiscopale dans la culture des valeurs démocratiques, la construction de la paix et la cohésion sociale dans les communautés, en particulier les jeunes de ces provinces. 

Ces participants notent que ces enseignements répondent de manière appropriée aux desiderata de la population qu’ils représentent. C’est le cas de l’Honorable Noé Mbonigaba, député élu dans la province de Ruyigi. Il explique que ces enseignements sont compatibles avec le respect des droits de l’homme, l’édification de la paix et de la justice et la cohésion sociale.

Pour la sénatrice Kionie Manayanje, grâce à ces informations, ils feront davantage appel à la jeunesse burundaise, malgré leurs différences religieuses, ethniques, sociales et politiques, à la culture de la paix et de la cohésion sociale et surtout à se regrouper en associations pour pouvoir se développer.

Traduire en Kirundi le livre de la doctrine sociale de l’église

Abbé Eugène Nimenya de la paroisse de Minago, animateur de cette session, a déclaré que parmi les recommandations, certains ont demandé la multiplication de telles sessions, afin de montrer à quel point l’Église catholique joue un rôle essentiel dans l’édification de la paix et la construction du pays en réponse à certaines personnes qui lui reprochent de s’immiscer dans la politique de l’État.

Une autre préoccupation des représentants du peuple est de traduire le livre de doctrine sociale de l’église afin qu’ils puissent en apprendre davantage sur leur prise de décision en tant que catholiques chrétiens dans leur travail quotidien au Parlement.

Par Willy Ntakarutimana

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