Le représentant du syndicat des travailleurs d’enseignement au Burundi (steb) signale que le syndicat peut participer à la contribution du développement du pays. Cela a été dit ce mercredi à Nyanza-lac lors de l’ouverture d’un atelier de l’écriture des récits parfaitement culturels. Rémy Nsengiyumva explique que les enfants découvriront pas mal de valeurs burundaises en lisant ces récits.
L’objectif principal de celui-ci comme indiqué par le représentant dudit syndicat, est de pouvoir produire des suppléments de lecture dans le milieu scolaire. Quant à l’objectif spécifique, c’est qu’un en enfant burundais puisse avoir un élément à lire qui véhicule les valeurs burundaises qui l’aidera à bien connaître son pays.
Le Syndicat Steb a voulu servir un bon exemple montrant qu’il n’est pas là pour revendiquer leurs intérêts seulement, mais aussi contribuer au développement de l’éducation burundaise. C’est dans cette optique qu’il a réuni participants provenant presque dans toutes les provinces du pays pour bénéficier une formation qui leur permettra à chacun de rédiger un récit, parmi lesquels, les huit premiers seront multipliés et mis dans les bibliothèques scolaires des endroits enclavés pour que même un enfant qui émane d’une famille démunie ait l’opportunité de lire un récit et comprendre bien étant donné qu’il véhiculera les valeurs burundaises, les lieux et autre qui font partie du patrimoine burundais.
Jean Marie Rurankiriza, lui qui a représenté dans cet atelier le ministère ayant l’éducation dans ses attributions, a appelé d’autres syndicats à emboîter le pas, car il contribuera à l’éducation les récits culturellement pertinents basés sur les valeurs burundais
Pédi Awani, le coordinateur du centre panafricain de l’enseignement basé à Accra, a dit que la production des récits comme supplément de lecture fait partie du développement professionnel des enseignants mais qui n’ont pas eu l’opportunité de découvrir le talent qui dort en eux en produisant des livres qui seront lus à l’échelle internationale.
L’une des causes qui font que les enfants de nos jours ne lisent pas, est que ce qu’ils lisent parfois ne sont pas basés sur leurs valeurs. De plus, l’enfant démunie n’est pas accessible aux livres supplémentaires.
A l’intérieur des syndicats, il y a une chaîne de solidarité qui développe la coopération du développement où les plus nantis assistent les moins nantis. Précise ce cadre international.
Ce projet est financé par le syndicat australien qui promet qu’aussi longtemps que les ressources seront disponibles il va soutenir le projet de lecture.
Cet atelier qui va durer dix jours à l’hôtel East Africa de Nyanza-lac, rassemble vingt participants dont dix femmes.
Par Jérôme Hakizimana