Expulser des Etats Unis, les burundais en situation irrégulière ne vont pas entacher les relations diplomatiques entre le Burundi et ce pays. Cela est une activité de routine, prouvant la souveraineté du pays ; et que le Burundi est prêt pour accueillir ses ressortissants à tout instant. Annonce le ministère burundais des affaires étrangères.
Dans une conférence de presse de ce matin, le ministre burundais des affaires étrangères Ambassadeur Ézéchiel Nibigira confirme sans toute fois donné les chiffres qu’il y a les burundais qui ont été chassés du territoire américain ; pas parce qu’ils sont burundais mais parce qu’ils étaient en situation d’irrégularité avec l’immigration américaine.
Ambassadeur Ézéchiel Nibigira rassure le peuple de ces 2 pays qu’aucune activité allant dans ce sens peut handicaper les relations diplomatiques de leurs pays car cette activité est ordinaire ; et que de fois le Burundi l’exerce aussi sur son territoire. L’ajoute aussi le ministre que cela est le signe prouvant qu’une nation est souveraine. Et « Qu’aucune mesure de réciprocité est prévue du côté Burundi. » Martèle Ézéchiel Nibigira.
Toutefois, le ministre burundais des affaires étrangers regrette du fait que les USA sont allés tout droit aux sanctions de refus de visa à tout ressortissant burundais utilisant un passeport ordinaire, et laissant une petite fenêtre ouverte aux diplomates ; au moment où un dialogue était en cours entre Gitega et Washington via leurs ambassades.
« Le gouvernement burundais par ledit ministère se dit prêt d’accueillir tout son peuple expulsé, mais pas les étrangers comme les enquêtes ont pu montrer de la liste dernièrement présentée par les Etats-Unis. » Ambassadeur Ézéchiel Nibigira.
Selon le gouvernement américain les sanctions sont motivées par le fait que les autorités burundaises ont refusé de reprendre leurs ressortissants expulsés malgré des demandes formulées « au plus haut niveau » qui seraient restées lettre morte.
Rappelons que depuis le 11 juin le gouvernement américain ne délivre plus de visas aux burundais, selon un communiqué de presse publié par le Département de la sureté intérieure (DHS) quelques jours avant.
Par Freddy bin Sengi
