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SANTE

Burundi: Les moustiquaires doivent être utilisés à bon escient

L’identification des ménages qui bénéficieront de moustiquaires imprégnées d’insecticide a débuté ce lundi dans la province de Gitega. Dans une interview accordée aux médias, le gouverneur de la province de Gitega a déclaré que cette activité prend fin le 29/11 et met en garde certaines personnes qui utilisent ces moustiquaires à d’autres fins alors qu’elles sont importés à un coût très élevé du compte de l’État.

Certaines moustiquaires sont utilisées comme des poulaillers, des objets de  récolte du haricots et des tomates, ainsi que pour la pêche .Constat déjà fait par Venant Manirambona, Gouverneur de la province de Gitega.

Cette autorité administrative affirme que le coût de ces moustiquaires représente une grosse dépense pour l’État, car elles sont importées et coûtent les yeux du cœur.

C’est pourquoi, avant de procéder à la distribution de ces moustiquaires, nous allons passer sur toutes les collines avec les services de santé afin de sensibiliser la population à l’utilisation efficace des moustiquaires et avantages dans la lutte contre le paludisme, a déclaré M.Manirambona.

Ceux qui seront attrapés arrêt entrain de les vendre, seront sévèrement punis et les mesures ont déjà été prises, ne lâche pas Venant Manirambona.

Une occasion de saluer le pas déjà fait dans la lutte contre les mariages illégaux

Selon Venant Manirambona, plus de 90% des couples en union libre ont déjà légalisés leur mariage devant les services de l’Etat-Civil depuis le début de la campagne de régularisation des mariages.

Le Gouverneur de Gitega souligne que cela a amené les couples à vivre en harmonie, en se respectant mutuellement et surtout à mettre en place des projets de développement familial.

En dépit de cela, les défis ne manquent pas, dit-il .Il énumère les cas de divorces qui se sont intensifiés et les mariages avant l’âge requis par la loi. Et parfois, les filles sont déjà enceintes. 

Il signale que les juridictions enregistrent actuellement un certain nombre de procès liés aux demandes de divorce.

Face à cela, il estime qu’il faut multiplier les séances de sensibilisation pour que les couples restent toujours ensemble.

Par Willy Ntakarutimana

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