Les utilisateurs de motos, tricycles (Bajaj) et vélos pour le transport en commun en mairie de Bujumbura sont autorisés depuis ce lundi par le Maire de la ville à traverser les ponts Ntahangwa au Nord et Muha au Sud de la ville. Son message relayé ce matin par l’Association des Transporteurs du Burundi (ATRABU), éclaircissant sur la zone à ne pas franchir ; le quartier Rohero.
Dans une conférence de presse animée ce matin, Charles Ntirampeba, Secrétaire Général et Porte-Parole de l’ATRABU dit que ces transporteurs sont autorisés à circuler partout excepter le centre-ville afin d’éviter les accidents car la circulation est tellement danse dans la zone interdite.
Traçant une ligne verte sur les quartiers autorisés, le Secrétaire Général et Porte-Parole de l’ATRABU cite les quartiers comme Bwiza, Buyenzi et Nyakabiga pour ne citer que cela jusqu’à l’avenue de l’Université.
Les recommandations envers les transporteurs
Cette association de transporteurs appelle ses membres à sauvegarder la paix et la sécurité en pointant du doigt tous ceux qui peuvent perturber les élections du 20 mai prochain. Et aussi au respect de la mesure et ses limites, les heures de travail qui sont jusqu’à 18 heures pour les vélos et motos et les tricycles (Bajaj) à 21heure locales.
ATRABU sollicite aussi une collaboration policière pour la concrétisation de la mesure dans le but de recadrer quelques dérapages au cas échéant.
Il est à rappeler que la suspension d’utiliser ces moyens de transport en commun dans les zones rouvertes date de 2015, au moment où le pays traversait une crise politique.
