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Burundi : Les effets de la grippe à Coronavirus sur les entreprises

Les entreprises burundaises sont aussi touchées par des effets de la pandémie à Coronavirus (COVID19) ; confirme un agent de l’Agence de Promotion d’Investissement (API) dans un échange avec Le Journal.Africa ce vendredi 10 avril 2020.

Sans toutefois donner des chiffres sur la question, cet agent de l’agence publique appui son intervention par l’exemple de leurs missions à l’étranger qui ont été suspendu car plusieurs pays qui étaient sur leur programme appliquent déjà la mesure de confinement ou isolement.

Les pires conséquences sur les entreprises

Du côté des investisseurs comme Saïdi président de la compagnie de production des savons locaux UJEAD-AKEZA COMPANY, invité de l’émission ‘’Les Décideurs de la Radio CCIBFM+’’ ce mardi ;souligne que son entreprise est en train de subir des effets de cette pandémie au sens où ils n’ont plus les moyens de se procurer des matières premières utilisés pour la fabrication des savons car les produits qu’utilisent viennent de l’étranger. Et que leur stock est presque épuisé, « Donc, au finish nous allons fermer. » Martèle Saïdi.

Une comparaison de temps

Aimable Manirakiza, Directeur exécutif de ce Center, invité aussi de l’émission ‘’Les Décideurs’’ de la Radio CCIBFM+, mardi dernier explique que le monde a toujours connu des crises pareilles et les entreprises continuaient toujours à opérer. Il rappelle en 1918 que le monde a connu sa pire pandémie de grippe provoquée aussi par la souche H1N1. Connue sous le nom de grippe espagnole, elle avait contaminé alors 500 millions de personnes, soit un tiers de la population mondiale, et fait 50 millions de victimes.

La pandémie avait au début éclaté en Europe, aux États-Unis et dans certaines zones en Asie, avant de gagner l’ensemble de la planète.

Des solutions alternatives

Le Centre de développement des entreprises dans la région des Grands Lacs (Centre for Développent and Enterprises Great Lakes-CDE), a lancé sa campagne Kanguka proposant une ouverture des frontières comme une solution pour l’amélioration de climat des affaires à ce moment où le monde fait face à cette pandémie à Coronavirus (COVID-19).

Selon lui, la fermeture totale des frontières serait un suicide pour les entreprises mais aussi pour les personnes car « On aurait plus des morts tués par la famine que par la maladie. »

Conscient de la situation, le Directeur Général de l’Agence de Promotion d’Investissement (API),Désiré Musharitse dans un café de presse de ce vendredi promet de divulguer les stratégies que les entreprises doivent utiliser ces jours ici ; ça sera dans les ateliers que compte organiser son agence à l’endroit des entrepreneurs et les journalistes.

Dans l’entre temps M. Musharitse a interpellé les propriétaires des entreprises à rassurer un climat respectant toutes les règles de l’hygiène telles que exigées par les autorités sanitaires afin de protéger leurs personnels, la seule richesse incontournable.

Par Freddy Bin Sengi

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