Évangéliser la paix et apprendre la culture de résolution des conflits sans apport des forces est la mission que nous nous sommes engagés car notre pays dans son histoire a déjà connu pas mal des guerres. Jean de Dieu Mutabazi, le président de l’Observatoire National pour la Prévention et l’Éradication des Génocides, des Crimes des Guerres et des Crimes contre l’Humanité (ONPGH), confirme que la nation a subit trop des conflits et le dernier date de 2015, mais aussi il indique que l’heure est au changement : « Résoudre les conflits sans verser du sang.» et que « Cette guerre, nous devons la gagner ensemble.» Ce mercredi 27 Novembre dans un atelier organisé par l’ONPGH à l’égard des représentants de partis politiques, des confessions religieuses, de la société civile, les députés et autres. Le thème: Éducation à la paix et la prévention des violences. »
M. Mutabazi, s’est intéressé beaucoup plus de l’objectif de la réunion qui d’échanger et y mettre des contributions sur comment élaborer un programme d’éducation à la paix et prévenir définitivement les conflits et ses violences quelques soient ses origines ethniques, politiques, sociales ou autres.
Le président de l’ONPGH, a signalé que la réussite de cette mission exige l’incarnation des certaines valeurs comme le dialogue, la collaboration, l’écoute, l’esprit de recherche et de travail en équipe, l’esprit de l’autocritique, la pensée créative…
Pour le président du parti Alliance pour la Paix, la Démocratie et la Réconciliation (APDR), Gabriel Banzawitonde, les pasteurs devraient prendre le devant dans cette lutte de paix vue leur nombre croissant du jour au jour et surtout comme ils sont leader d’opinion. En plus, au Burundi plus de la population burundais allant jusqu’à plus de 80 % est chrétienne.
Mgr Martin Blaise Nyabaho, Archevêque de l’Eglise Anglicane du Burundi, Évêque du Diocèse de Makamba, le conseil de sécurité de nations unies n’est pas tout à fait le garant de la sécurité au Burundi. Mais plutôt de l’insécurité. Mgr Nyabaho a donné l’exemple du pays voisin, la République Démocratique du Congo où la mission Onusienne MONUSCO vient de passer plus de 20 ans mais sans succès.
Cet Évêque du Diocèse de Makamba, a souligné que la question de la paix est une affaire de tous les Burundais sans exception d’aucune. Pour lui : « On ne peut pas échapper aux responsabilités. » L’homme de Dieu voit ce moment comme une occasion d’échanger sur toutes sortes des questions avant tout dans les familles, éduquer les enfants la paix.
Un conflit, ou situation conflictuelle, est un état d’opposition entre personnes ou entités. Le conflit est chargé d’émotions telles que la colère, la frustration, la peur, la tristesse, la rancune, le dégoût. Parfois, il peut être fait d’agressivité et de violence.
L’Observatoire National pour la Prévention et l’Éradication des Génocides, des Crimes des Guerres et des Crimes contre l’Humanité (ONPGH), est une institution qui a été recommandé depuis les accords d’Arusha en 2000 ans. Mais matérialisé par la loi numéro 01/25 du 23 Décembre 2017.
Par Freddy bin SENGI